La Taverne Des Aventuriers
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 30- Les gouffres de la cruauté

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Napalm
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Francois22
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Requiem
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MessageSujet: 30- Les gouffres de la cruauté   30- Les gouffres de la cruauté EmptyLun 7 Mar 2011 - 21:06

DEFIS FANTASTIQUES

LES GOUFFRES DE LA CRUAUTE

30- Les gouffres de la cruauté 30_gouffres_cruaute

RESUME :


De sinistres créatures noires infestent le petit royaume de Gorak ; aux quatre coins du pays, les habitants se font attaquer sans motif apparent. Ce que craignait le régent Ridemark a fini par se produire : au plus profond du donjon de Gorak, les Grands Sceaux ont été brisés - le Vrai Bouclier a disparu ! Si Orghuz, rival autrefois malheureux de son frère Tancrède, mettait avant vous la main sur le Bouclier, il deviendrait invincible... VOUS seul, héritier de Tancrède, êtes capable de vaincre l'un après l'autre les Sept Khuddams, puis Orghuz lui-même, avec l'aide de la douce Tabasha, la déesse chatte.


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MessageSujet: Re: 30- Les gouffres de la cruauté   30- Les gouffres de la cruauté EmptyJeu 10 Mar 2011 - 14:09

caca Mad

02/20

Angoissé aime ce message

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Francois22
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MessageSujet: Re: 30- Les gouffres de la cruauté   30- Les gouffres de la cruauté EmptyVen 25 Mar 2011 - 23:39

Bien avant ratatouille, les gouffres de la cruauté permettais a un marmiton de devenir un héros. Et tout ceux arrivé au bout de ce livre mérite ce terme. A la fois mauvais livre et mauvais jeu. Les paragraphes sont assez court, très peu de description le record avec des paragraphes proposant juste un nouveau choix de direction ! Des pfa injuste (mort sur choix droite gauche) et le summun les combat en un coup ! La c’est simple un lancé de dé pour vous un pour l’adversaire si l’adversaire a un total plus élevé vous etes mort quelques soit vos stats et sans possibilité d’avoir recours a la chance ! Sachant que certains paragraphe vous imposse 3-4 combats de ce genre d’affilé ! Nous sommes sensé entre aidé par une deesse chatte mais elle est si peu utile que l’on oublie souvent sa précense ! Pas beaucoup de passage marquant a par la chasse des orcs . A noter aussi lque pour une personne n'ayant jamais touché une épe de sa vie nous combattons sans crainte et avec taletn Wink Bref a éviter.

Points Positifs
-Les khudhams
-L’introduction
-La cuisson des aliments
-Le code des sensitifs


Points Négatifs
-Les combats a un coup
-Les illustrations
-Tabasha
-Pas d'ambiance

02/20
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MessageSujet: Re: 30- Les gouffres de la cruauté   30- Les gouffres de la cruauté EmptyMer 30 Mar 2011 - 19:09

Une aventure souterraine bien souvent critiquée que je trouve pas si mal que ça, malgré son extrême difficulté et ses morts injustes, je le classe dans le ventre mou des DF.
On a certes pas l'impression d'êtres dans des profondeurs infernales, mais il recèle de quelques moments sympa, et beaucoup de combats ce que j'apprécie vraiment, les rencontres sont souvent périlleuses.
Les illustrations de Nicholson ne sont pas mauvaises sans être magnifiques, l'ambiance n'est pas franchement grandement rendue, mais bon le sentiment de danger est quand même bien présent.
J'aime particulièrement le fait de devoir vaincre les septs Khuddams, adversaires retords, une belle trouvaille, la présence de Tabasha la chatte déesse même si elle est sympathique n'est pas suffisamment exploitée, c'est dommage.
Enfin la rencontre avec le peuple souterrain Gaddon nos alliés donne un ton moins solitaire à l'aventure, par contre on ne ressent pas le sentiment d'être sous terre, c'est mal rendu.
Il y a donc de tout dans cet opus, du bon et du mauvais, l'idée de départ était pourtant attrayante, ça reste pour moi un DF moyen.

Note : 11/20
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Milk
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MessageSujet: Re: 30- Les gouffres de la cruauté   30- Les gouffres de la cruauté EmptySam 28 Mai 2011 - 11:01

Un livre qui porte bien son titre, en effet son auteur Alkis "Luke Sharp" Alkiviades se montre carrement cruel, voire impitoyable. Tellement que ca en devient ridicule et presque humoristique et pour ma part je crois qu'il s'est bien marrer en ecrivant ce livre (enfin regardez le , il a l'air de quelqu'un qui n'aurais pas idee de se foutre de votre gueule? Bin non, justement). En effet on passe rarement plus d'un ou deux paragraphes sans risquer notre vie. Premiere chose a savoir si vous voulez faire ce livre donc, pour plus de plaisir ludique, je le deconseille a la loyale, je crois que l'auteur lui-meme vous dirais la meme chose (vous referer encore une fois a sa photo). Les paragraphes de mort instantanees se suivent et ne se ress...enfin oui ils se ressemblent, vous etes mort d'une maniere completement gratuite et c'est tant pis pour vous, espece de gros nul (tellement chiant que j'ai d'ailleurs fini par les ignorer). Sans compter les epreuves qui tuent si on les ratent. Encore si c'etait seulement des epreuves d'habilete ou de chance (dans ces cas apres tout suffit de tirer les stats maximum au debut). Mais non, MONSIEUR Sharp s'amuse a inventer ses propres epreuves ou notre survie dependra entierement d'un coup de des chanceux placant la plupart du temps nos chances de survie a 50%. c'est simple, j'ai compter...24 fois j'ai du tenter une epreuve, 14 d'entre elles menant a une mort instantanee si ratees et seulement 6 epreuves dans les 24 etaient des epreuves de chances. Une de ces nouvelles regles sont les "fameux" combats a un assaut, on lance les des pour nous et pour l'adversaire, celui qui a le resultat le plus elever gagne, l'autre peri, l'habilete n'entrant aucunement en compte. Ridicule. Moi j'ai changer les regles pour ces occasions, le premier qui reussi a avoir un resultat plus elever deux fois de suites (si on tire par exemple plus bas le premier coup mais plus haut le deuxieme, ca reccomence a zero, comme au tennis quand le score est egal). Et encore ca reste tres difficile et en fait statistiquement je ne crois pas que ca fasse vraiment de difference mais bon, je suis nul en statistiques.

Pour les autres epreuves, quand elle ne tuent pas, elles blessent et pas seulement notre orgeuil (d'ailleurs il y a aussi un bon nombre de paragraphes ou l'ont sera blesser sans rien pouvoir y faire, oui, Alkis Alkvili...Alkaval...Alkolo....enfin le grec quoi vous veux mort). Par contre, c'est deja ca, on aura beaucoup d'occasions de regagner des points de chance (dans le chemin qui m'a mener a la victoire, qui n'etait soit dit en passant vraiment pas le meilleur, j'ai repris dix points. C'est plus que j'en avait perdu.) et notre compagne de route dans cette aventure, un chat au pouvoirs legerement magiques, pourra nous redonner nos point d'habilete ou de chance en entier une fois chacun. C'est original certes cette compagne mais pas super bien presenter ou implementer, je soupconne surtout que l'auteur a cette epoque avait une chatte qui s'apellait probablement aussi Tabasha et qu'il a voulu l'inclure dans un livre. Etant un amateur de chat moi-meme, c'est le genre de truc que je ferait. :-p

Outre sa difficulte exageree la plus grande faiblesse de ce livre est dans l'enchainement tres aleatoire des evenements. En effet tout se tient assez mal. On passe d'une situation a l'autre sans vraiment comprendre comment on en est arriver la. On comprend mal ou on se situe ou ce qui se passe. Par exemple si il n'etait pas dit au tout debut que nous sommes supposes etre sous-terre je ne m'en serais probablement jamais douter, les descriptions plus precises de l'environnement sont presques inexistantes, on arrive pas a faire un lien entre un lieu et un autre, c'est comme si dans la tete de l'auteur c'etait evident mais qu'il a oublier de partager sa vision avec nous. Je me suis senti un peu perdu du debut a la fin. Resultat on est jamais emotionellement investi dans cete aventure. C'est dommage parce que les illustrations de l'excellent Nicholson mettent, sinon, bien dans l'ambiance (mieux que le texte ne le fera) et puis tout ces orques et ces Khuddums (voir un peu plus bas) donnent une ambiance dark fantasy que j'apprecie d'habitude beaucoup. L'autre faiblesse encore plus grave qui est intrinsequement lier a ce manque de coherence entre les lieux est que la plupart des choix (aisemement 90%) que l'on aura a faire a la fin des paragraphes sont du type gauche et droite, et tout ca sans aucun indice du meilleur chemin a prendre (et comme mentionner plus haut plusieurs de ces choix peuvent causer notre perte instantanement).

On nous dira en debut de jeu que pour venir a bout du vilain de service, il faudra d'abord trouver et tuer tout ses Kuddhums (sorte de Generaux aux allures vampiresques, on pensera quand meme un peu sinon aux Spectres de l'Anneau) au nombre de 7 alors immediatement on pensera avoir affaire a un OTP. Mais finalement c'est faux (heureusement d'ailleurs, si en plus du reste c'etait une OTP alors la..) On aura aucunement besoin d'en rencontrer meme un seul pour finir le livre. Enfin, il sera peut-etre PREFERABLE quand meme d'en avoir tuer le plus possible avant d'arriver a la fin mais ca n'est pas necessaire, sauf qu'il faudra PEUT-ETRE sinon enchainer plusieurs combat difficiles (ce que perso j'ai eu a faire, n'ayant rencontrer et occis qu'un seul Khuddum durant la quete). Parlant de la difficulte des combats...ils sont frequent et assez serieux d'habitude mais dans le chemin que j'ai suivi j'ai trouver a moitie chemin un objet qui, a moins que j'ai mal lu, permet de gagner TOUT les combats sans perdre aucun point d'endurance.... J'ai trouver ca tres bizarre. Tellement que je ne m'en suis pas servi. J'aurais du pourtant ca aurait ete juste surtout vu la difficulte du reste, mais j'ai trouver ca trop avantageux. C'est a croire que l'auteur ne sais plus ce qu'il veut, nous voir mort ou nous rendre la vie trop facile? C'est pour s'excuser?

En fait le livre m'a donner l'mpression d'etre meme tres loin d'un OTP, et ca c'est un point positif, enfin. Il semble qu'il y a une bonne liberte possible et plusieurs chemins differents a prendre et malgre le nombre de choix differents et le fait que le livre s'en tient aux 400 paragraphes habituels, le livre reste quand meme d'une tres bonne duree (ce qui est suspect...peut-etre tout les chemins que je n'est pas pris menaient-ils tout a la mort?...) Mais tout ca sera un peu gaspillee parce que comme j'ai dit on ne s'interresse jamais vraiment a ce qui arrive puisqu'on est toujours un peu desoriente. Meme qu'a la fin j'avais un peu hate que ca finisse.

Il reste que malgre tout je n'ai pas trouver ce LDVELH entierement execrable. Je ne pourrais vraiment mettre le doigt dessus et expliquer pourquoi, disons que c'etait un livre qui est parti sur une bonne base mais qui aurait du etre retravailler avant d'etre publier, la difficulte je peux passer outre, suffit de ne pas suivre les regles a la lettre, c'est plutot tout le reste que j'ai mentionner qui aurait du etre paufiner. Ca laisse l'impression d'un potentiel gache.

Note: 11/20
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Sombrecoeur
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MessageSujet: Re: 30- Les gouffres de la cruauté   30- Les gouffres de la cruauté EmptyLun 30 Mai 2011 - 20:04

Voici à nouveau un autre livre que je n'ai jamais lu, et jamais joué, auparavant. Et avec un titre comme celui-ci, je ne pouvais que m'en réjouir ! Au final, même s'il ne me réserve pas autant de surprises que « l'Épée du Samouraï » et les « Spectres de l'Angoisse », je dois dire que « Les Gouffres de la Cruauté » n'est pas si mal. J'en ressorts autant de points positifs que de points négatifs. Tout d'abord, voyons ce que j'ai retiré de bien. Déjà, il y a beaucoup d'actions. Ensuite, bien que relativement banale, l'histoire est assez particulière puisqu'elle se déroule en intégralité sous terre. Pourquoi pas, c'est une bonne idée, surtout si l'ambiance est bien décrite, comme c'est le cas ici (En dépit des illustrations plus que moyennes, celles-ci contribuent grandement à la trop bonne atmosphère des lieux du livre. C'est-à-dire sombre et un peu glauque). Évidemment, chose importante, l'aventure est très bien menée, grâce à un bon style écrit et une bonne narration. En plus, ladite aventure est agréable à suivre, car il y a beaucoup de chemins à dispositions et peu d'objets nécessaires à la réussite de la mission. Ce qui veut dire que Les Gouffres de la Cruauté fait partie de ces livres où nous pouvons le rejouer plusieurs fois, sans être voué à l'échec au final. Une autre idée que j'ai bien aimée, même si c'est du déjà vu, c'est le fait de devoir d'abord tuer le maximum de Lieutenants, qui sont les gardes du corps du boss final et au nombre de sept, qui sont disséminés à un peu partout dans les souterrains. À nous de les débusquer ! Toutefois, il me semble que c'est impossible de les trouver - et de les vaincre – tout les sept sur l'itinéraire, justement, à cause des nombreux chemins proposés. Au niveau des passages intéressants, on retiendra le moment se déroulant dans l'auberge, en compagnie des Trolls et des Orques, qui est également l'origine de la première apparition du premier Lieutenant, appelé Khudam. J'ai aussi bien apprécié le "jeu" des orques, qui consiste à poursuivre le héros que nous incarnons, tout en lâchant des griffons. Sympathique, mais très dangereux pour le héros ! La mort est à chaque tournant ! Mais mon moment préféré reste tout de même celui où nous sommes en compagnie de chevaliers survivants et où nous devons contenir les assauts de l'ennemi. J'adore ce genre de scène de batailles. Il y a également plusieurs personnages non joueurs que nous rencontrons en cours de route. Dernier point, nous sommes accompagnés tout au long de l'aventure par une chatte qui peut nous aider à plusieurs reprises, comme nous apporter des provisions (que nous pouvons cuire à l'aide de combustible trouvé préalablement, et qui nous font regagner 6 points d'endurance au lieu de 4) ou en distrayant les ennemis. (Cependant, je dois dire que, par rapport à la place que prend ce chat sur la feuille d'aventure, cette petite bête est souvent très peu sollicitée, comme si l'auteur l'avait oubliée en cours de route). Bon, passons aux points négatifs. Je rectifie, il y en a peut-être moins, mais ce ne sont pas n'importe lesquels. Déjà, la durée de vie est assez courte, normal, vu que le bouquin est loin d'être linéaire. Ensuite, les combats sont difficiles, et nombreux qui plus est. Donc, pour celui qui possède une habileté en dessous de 10 et une endurance dans la moyenne, il n'a aucune chance de s'en sortir. Et si la difficulté ne tenait qu'à ça, ça irait encore. Mais non ! En plus, il y a énormément de morts subites, soit sous forme de paragraphes de morts directes (normales) soit sur un lancer de dés… Pas cool, ça. Ensuite, dans ce livre apparaît un nouveau genre de combat. Le combat dit "en un Coup". On lance un dé pour nous et pour l'adversaire, et celui qui tire le plus petit nombre, perd le combat… et meurt. Alors, quand on a trois combats de ce genre d'affilés, nos chances de survie sont bien minces… Pour terminer les points négatifs, et là, j'ai de la peine à le digérer, c'est quand on termine une mission pas facile au point d'avoir hâte de lire le paragraphe de fin, et qu'on constate qu'il ne fait que trois lignes, il y a de quoi se tirer les cheveux !!!
En résumé, un livre possédant beaucoup de qualités, mais qui possède également les pires défauts qu'on puisse trouver dans un livre-jeu. Bref, les deux extrêmes. Néanmoins, l'aventure est plaisante et relativement palpitante, on ne se lasse pas de la lire. Il y a pas mal d'idées originales et autant de bons passages. De plus, l'ambiance est vraiment très très bonne.

Note : 16,5/20
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Albatur
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MessageSujet: Re: 30- Les gouffres de la cruauté   30- Les gouffres de la cruauté EmptyDim 16 Oct 2011 - 18:35

Un DF qui m'a laissé juste un souvenir : trop dur et trop sadique !
Les paf sont nombreux et les morts par lancé de dés se compte a la pelle.
Quelques passages interessants mais immersion plutot faible.

Bref un DF qui avait un potentiel mais gaché par la difficulté liée au combat en 1 coup.

Note : 06/20 (09/20 pour les sadiques)
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le Zakhan noir
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MessageSujet: Re: 30- Les gouffres de la cruauté   30- Les gouffres de la cruauté EmptyVen 19 Avr 2013 - 11:13


Bon ben j’ai fini les Gouffres de la Cruauté… et je suis sur les rotules
Ce livre est une allégorie de la déception. Une belle couv, un début prometteur, un concept sympa (la déesse chat), bref, un enrobage type Kinder Surprise, sauf qu’au final on se tape de la soupe aux betteraves…



Entre les 7 Gouda qu’il faut buter, le fait qu’on puisse rater entre un quart et un tiers du livre juste en prenant une décision anodine au début, Tabatha Cash la bazouk qui bouffe son sheba sans jamais nous aider, le labyrinthe morne et mortel de la fin, Orghuz qui malgré son nom d’enseigne kébab, n’a pas plus de charisme qu’un bolet forestier, ça fait beaucoup dans la colonne passif.

Ah oui j’oublie aussi les 124187 orcs que nous devons croiser (Saroumane et ses Uruk Hai c’est de la pisse de Tabazouk à côté…), les multiples combats mortels en un coup, genre une chance sur deux (à un moment y’en a 4 d’affilée !! faut arrêter la fumette là) et cette règle qui me sort par les trous de cul tellement je ne peux plus l’encadrer : celle des jets qui représentent le saut, puis 2 d pour la distance, aaaaah….

Bon j’aime bien Russ Nicholson donc ça sauve un peu l’ambiance, puis les Troglodytes karateka c’est rigolo aussi, mais bon sang, c’est pas beaucoup

Intérêt : 08/20
Difficulté : 68%


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Napalm
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MessageSujet: Re: 30- Les gouffres de la cruauté   30- Les gouffres de la cruauté EmptyDim 6 Oct 2013 - 20:22

Un Df souvent critiqué et détesté, mais j'ai plutôt bien aimé ce vilain petit canard.
C'est essentiellement le background et l'ambiance que j'ai appréciés, sans spécialement porter attention au gameplay:Il faut dire qu'il y a des concepts très intéressants comme le clan orque "d'élite", les sensitifs, les sept khudams et la déesse chat. Franchement, j'ai adoré ce monde souterrain angoissant et reflet en "négatif" de celui de la surface (les hautes terres).
Bon, au chapitre des grincements de dents: des paragraphes à mort subite, pas mal de combat pas très utiles qui usent le personnage et une fin tout aussi mort subite si on ne reconnaît pas le traître de l’illustration, un peu légère donc. Pour le coup, les gouffres de la Cruauté n'ont pas usurpé leur nom car il est aussi facile d'y perdre la vie que sa motivation à le lire^^.

NOTE: 12/20
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MessageSujet: Re: 30- Les gouffres de la cruauté   30- Les gouffres de la cruauté EmptyMer 18 Fév 2015 - 14:18

Ce livre n'est pas dénué de qualités. Le décor est bien planté, avec son historique. L'atmosphère de caverne est bien là, avec son parcours entre des failles, des rivières souterraines, et des combats dans l'obscurité.
Le héros a un semblant de passé, hélas totalement invraisemblable : vous avez beau être marmiton, vous n'en êtes pas moins l'héritier légitime du royaume et donc c'est à VOUS qu'il incombe de le défendre contre la menace des profondeurs Rolling Eyes C'est bête de détrôner des dynasties et de remplacer un royaume par un comté si au final, seule la première famille régnante a par son sang la capacité de lutter quand tout va mal.
En revanche, le héros peut évoluer, en acquérant plusieurs capacités : lecture des codes secrets, combat dans l'obscurité, épée trempée. Il est accompagnée d'une chatte qui le ravitaille et peut l'aider, et son épée est magique (quoique dépourvue de personnalité).

L'aventure est riche en péripéties, puisque les cavernes qu'on traverse sont une zone de guerre. Quand on ne doit pas faire face à des monstres des profondeurs, il faut éviter de se faire capturer par les orques, ou prendre part aux batailles des chevaliers Gaddon. Le méchant a des répliques de lui-même dans tous les coins, ce qui fait que le combat final est étalé dans tout le livre.

L'aventure est difficile, mais pas infaisable. Seule la connaissance des codes est indispensable. Les méchants les plus durs ont 10 d'habileté. Si on a loupé une certaine étape, le combat final devra être recommencé plusieurs fois, ce qui reste jouable.
Le principal défaut du jeu est la profusion de tests parfaitement aléatoires, avec les combats à un coup et les chutes de stalactites. Des tests d'habileté et de chance auraient avantageusement remplacé tout cela. De ce fait, la réussite n'a rien d'assuré.

En conclusion, une aventure à découvrir, mais jouable à condition d'ignorer superbement tout test abusif.

Note : 14/20
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Bruenor
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MessageSujet: Re: 30- Les gouffres de la cruauté   30- Les gouffres de la cruauté EmptyVen 13 Mar 2015 - 11:22

La première impression en lisant ce livre est très bonne car l'introduction est une des plus travaillées dans les DF que j'ai lu jusque là. Luke Sharp prend soin de décrire son univers souterrain avant de nous plonger dedans. Seul bémol on est un héritier de Tancrède qui débarque... d'une cuisine! Quelques originalités aussi sur l'équipement de départ comme la déesse chat et l'épée magique. La chatte Tabasha nous sauve la mise à plusieurs reprises mais elle aurait pu être plus présente.

La première partie de l'aventure est très intéressante, de nombreuses voies possibles, quelques rencontres avec le peuple des Gaddons qui va nous enseigner quelques trucs bien utiles (voir même indispensables pour certains), beaucoup de péripéties. Après on se retrouve confronté à deux labyrinthes coup sur coup, ça peut être déroutant mais avec un plan on s'y retrouve très facilement au bout de 2-3 tentatives. Le 2ème labyrinthe (celui où on est chassé par les orcs) par contre a un gros défaut : les combats en un coup! En effet une probabilité de mourir de 50% à chacun de ces combats n'est pas une très bonne idée de la part de l'auteur... Heureusement il existe une voie optimale qui ne nous fait faire que deux de ces combats.

Le château d'Orghuz est assez difficile également, beaucoup de pfa injustes, c'est dommage car ça augmente la difficulté artificiellement. L'affrontement final est original et sera plus ou moins difficile selon que l'on a tué des khuddams au cours de l'aventure. Personnellement j'ai pris le parti de les éviter
Spoiler:

Un DF non dénué de qualités mais qui aurait gagné à être peaufiné, il ne lui manque pas grand chose pour être très bon. Les combats en un coup auraient été moins rédhibitoires si on pouvait rajouter notre habileté au jet de dés et une habileté de 6 aux orques par exemple. Mettre un peu moins de PFA ou au moins des indices pour les éviter. Ces 2 seules corrections auraient déjà changer beaucoup de choses car ce LDVELH est loin d'être linéaire, beaucoup de chemins possibles qui se recoupent entre eux, la seule chose indispensable
Spoiler:
étant assez facile à trouver et dans au moins deux endroits différents. De plus les souterrains du château de Gorak ont une âme grâce aux détails développés par l'auteur comme le peuple gaddon, les khuddams, les orcs xokusai, les koyunlus utilisés comme des chevaux de trait...

les + :
monde souterrain très développé
plusieurs voies possibles
tabasha même si malheureusement sous exploitée
illustrations de Russ Nicholson

les - :
combats en un coup
trop de pfas injustes

nombre de tentatives pour le réussir : 10
difficulté : 80 %

note : 13.5/20
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titipolo
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MessageSujet: Re: 30- Les gouffres de la cruauté   30- Les gouffres de la cruauté EmptySam 3 Sep 2016 - 1:14

Ce livre est à classer selon moi dans le ventre mou du classement, autrement dit parmi les dernières places du peloton. Le scénario ne démarre pas trop mal avec la recherche du bouclier même si on est encore confronté à un grand méchant sans charisme (cela dit, tous les personnages sont plats et peu intéressants). Ensuite, la liberté d'action est relativement forte et il existe plusieurs chemins avant d'arriver à un point de jonction. La partie dans le labyrinthe est assez pénible même elle est moins ardue que celle du sorcier de la montagne de feu et a l'avantage d'être bien décrite. A noter que la présence de Tabasha est originale mais trop peu exploitée. J'aurais préféré voir l'animal interagir davantage avec le héros plutôt que de se limiter à demander son aide ou récolter de la nourriture. Toujours lors de cette première partie, on apprend des informations indispensables, un code secret qui sont par chance difficilement manquables, le tout étant proposé selon le chemin que l'on prend. Le fait de pouvoir faire cuire les aliments est aussi une bonne trouvaille. Si le livre s'était arrêté ici, il en serait ressorti un assez bon ldvh. malheureusement, toute la seconde partie pêche.

Finalement, le code secret est trés peu utilisable alors qu'il existe de nombreuses portes intéressantes à ouvrir mais qui ne se trouvent pas sur le bon chemin. Il existe également de nombreuses épreuves mortelles dues à un mauvais choix alors qu'il n'y a aucune indication ou bien un mauvais lancer de dés. Les combats en un coup sont un bon exemple de ce type. On y trouve de nombreux chemins dont un seul mène à la victoire, les autres étant néfastes ou mortels. A noter que dans ces gouffres était sensé vivre un peuple pacifique : les gaddams. mais là on se retrouve avec un mélange de n'importe quoi : des kuddhams, des orques, des trolls, des elfes noirs, des nains ou encore des personnes isolés tels que le bucheron, la sorcière,...et j'en passe. Au final, on rencontre plus de monde dans ces gouffres que dans la plupart des autres ldvh. A croire que tout le monde a choisi d'émigrer dans les ténèbres, bof. a part deux passages funs (la chasse des orques et l'infiltration parmi eux), le reste est franchement inintéressant les choix étant de type droite ou gauche sans indication. le pire reste l'ambiance ressentie dans tous le livre. Il n'y a aucune description sur notre perception, notre ressenti dans ces gouffres. On ne retrouve pas l'ambiance étouffante et ténébreuse dans laquelle on se trouve. Au final, c'est un pur gâchis, il y avait moyen de faire mieux.

Les +:
-plusieurs chemins possibles au départ
-la course poursuite avec les orques et l'infiltration dans leur camp
-Tabasha (même si elle est sous exploitée)
-le langage secret
-la cuisson des aliments
-Astrée Palmyre, le seul personnage correct

Les -:
-Des combats difficile voire mortels (dont ceux en un coup)
-Quasiment impossible à finir sans la solution
-Des peuples fourre-tout
-L’ambiance
-Des personnages creux
-Les illustrations

09/20
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MessageSujet: Re: 30- Les gouffres de la cruauté   30- Les gouffres de la cruauté EmptyLun 21 Mar 2022 - 0:02

Lors de la lecture de ce livre, une question n’a eu de cesse de me tourmenter un brin l’esprit : qu’est-ce que les lecteurs de LDVELH ont pu faire à l’auteur ? L’un deux aurait-il refusé de donner l’heure à ce pauvre Luke Sharp ? Sa femme l’aurait-il trompé pour un habitué du génial forum la Taverne ?

Non mais parce que je vous garantis que vous ne connaissez pas la définition du ratage complet si vous n’avez pas encore lu ce «««««livre»»»»». En matière de naufrage total on tient un modèle du genre. C’est tout juste si on alerte pas sur le champ la commission des fraudes, parce que l’auteur a dû dépenser une fortune pour acheter les larrons de chez Gallimard et ainsi éditer ce non-sens !

Commençons par le début. Ben là comme pour le margoulin sur la couverture ça sent déjà le brûlé : on nous parle ainsi d’un artefact légendaire qui aurait été dérobé par un énième vilain à la croisée du nécromancien, du démon et du revenant qui s’est lancé dans la conquête du monde. Oui je sais, le scénario est original. Mais le fait est que tout le long de l’introduction (et du résumé en quatrième de couverture aussi) on nous bassine avec une succession de noms propres tous plus ridicules les uns que les autres. «Khuddam» «Bahriyya» «Azleff» «Vrai Bouclier» et j’en passe et des meilleurs.
Mais la palme revient quand même au nom de la chatte déesse qui va nous accompagner pour notre aventure. Ainsi Tabasha dite «la Bazouk» sera là pour me fournir des provisions quand je la solliciterai. Alors autant Tabasha je peux encore faire abstraction mais la Bazouk…
Et puis d’abord c’est censé être quoi une Bazouk ? Un sobriquet pour désigner une grosse matrone irascible ? Une spécialité culinaire du Nord des Antilles ? Une danse traditionnelle chez les Papous de Nouvelle-Guinée ?

J’enchaîne pour ensuite lire que le héros que je vais incarner n’est rien d’autre qu’un vulgaire assistant dépeceur de lapins. Du coup je vais passez d’apprenti cuisinier à pourfendeur de truands et de créatures souterraines sans transition aucune? Je suis envoyé au casse-pipe comme ça, sans aucune formation pour apprendre à manier l’épée ?
A la lecture de cette mauvaise blague je commence à suer en pressentant le traquenard dans lequel je vais m’engager. C’est avec l’entrain d’un SS prenant part à une mission humanitaire que je commence mon aventure au paragraphe 1.

Malheureusement mes pires craintes se concrétisent. Tout, mais alors tout ce qu’il ne faut pas faire dans un livre dont vous êtes le héros, Luke Sharp l’a fait, mais à chaque fois en amplifiant, démultipliant le délire.

Des couloirs vides, des couloirs vides et des couloirs vides. Une ambiance à vous faire exploser la demande nationale d’antidépresseurs. Des situations sans queue ni têtes, des suites de décors mis les un à la suite des autres sans souci de cohérence aucune. Les descriptions qui présentent un taux d’absentéisme dangereusement proche de certains de nos élus à l’assemblée (encore que quand Sharp daigne nous en servir une on regrette vite tant son style d’écriture est triste à pleurer).

Bon alors je commence à contrecœur, je tourne à gauche et puis à gauche encore,  il ne se passe pas grand-chose à part des orques qui se battent entre eux, ah et aussi des boules de poils qui courent par terre. Bien vite après avoir dépassé l’auberge du bazouk noir (non je rigole c’est celle du dragon) je me retrouve dans un labyrinthe et je comprends vite que les trois quarts (et je suis gentil) des situations ne sont que des prétextes pour nous faire passer l’arme à gauche en cascade.

En parlant de ça quelque chose qui m’a vite frappé c’est toute la haine dont peut faire preuve un homme à l’égard de son prochain quand on mate la difficulté du morceau. J’ai fais le décompte et ce bouquin abrite en tout pas moins de 34 morts subites soudaines et au moins 42 tests de chance, d’endurance ou autres aux échecs mortels. Sans compter que souvent c’est expédié en 3 lignes, vite faites mal faites. Peut-être un moyen pour l’auteur de nous faire comprendre que nous ne sommes pas les bienvenues dans cette aventure, cela a pu en dissuader beaucoup, mais je suis d’une autre catégorie.

Les Khuddams, lieutenants d’Orghuz sont un concept qui aurait pu apporter quelque chose au livre si l’auteur savait ce qu’il faisait. On les rencontre un peu partout, derrière une porte, dans une cellule ou même en train d’attaquer des alliés près de leur village (Bazouk-les-bains le nom du village). Malheureusement ils n’ont ni capacités ni pouvoirs qui leurs sont propres, en plus d’avoir les mêmes statistiques. Du coup c’est juste inutile.

Les 3/4 des rencontres sont introduites par le combo soudain/soudainement, inébranlables témoins de la pauvreté de la plume de l’auteur. C’est de cette manière que la créature la plus ridicule que j’ai jamais rencontrée dans un LDVELH m’a été introduite : ainsi, je me trouve en haut d’un escalier lorsque un «Ventre visqueux» vert et difforme le gravit et se jette sur moi. Et que dire de sa réplique à en faire trembler tous les héros du continent et au-delà «Miam ! Miam ! Encore plus à manger». Que quelqu'un dise à Sharp qu'il n'a pas le droit de s'inspirer des créations de ses gosses siouplé...

D’un coup je me retrouve capturé par des orques. L’instant d’après ceux-ci me délivrent et c’est là que la deuxième partie commence. En gros ils vont envoyer des griffons me chasser et je vais devoir fuir à travers des flancs de montagne et des saillies rocheuses pour espérer m’en sortir. Alors oui je sais que ça peut paraître un tout petit peu excitant et qu’on est en droit d’espérer un truc qui nous fasse un tant soit peut sortir de notre torpeur. Mais c’est là qu’on comprend à quel point Luke Sharp est déterminé à révolutionner le concept de la grosse daube : les confrontations régulières avec les orques se décideront en «Combat à un coup» : celui qui obtient le plus haut score aux dès survit et l’autre tombe dans le vide en mode «j’ai glissé chef». Du coup ça donne une chance sur deux de survie. Au fait le chemin à emprunter en impose d’en triompher de 3 au moins. Oui, je sais que c’est totalement injuste mais c’est comme ça, c’est l’auteur qui l’a dit et c’est pas nous qu’on commande.
C’est tellement n’importe quoi que sur mes 125 morts (oui, j’ai tendance à m’acharner) les deux tiers sont dues à ce système scandaleux.

Après XX essais, je survis à ce passage. A mon plus grand regret je reprends, je descends une corde, je traverse en l’espace de 5 paragraphes un marais une colline un volcan alors que je suis censé être dans des cavernes froides et rocheuses. L’ennui est tellement écrasant que je suis obligé de lire les phrases plusieurs fois pour les comprendre, mon intérêt étant perdu quelque part entre le vide scénaristique et le style affligeant. Quand je suis dans le marais avec une épaisse couche de vase à perte de vue un groupe de gus à cheval fonce soudainement sur moi avec leurs sabots claquant «sur le sol rocailleux», bien vu l’artiste.

Une fois dans le volcan on nous propose sans préambule (ou soudainement, ça marche aussi) de se glisser dans un des deux trous qui se présentent au choix et cela trois fois de suite (on n’a pas plus de descriptions). Je choisis celui de droite trois fois d’affilée et là on m’informe que j’ai survécu au «Volcan de l’Hydre». Une hydre ? Quelle hydre ? Où qu’elle est l’hydre ? Par curiosité je reviens en arrière et choisis un des trous de gauche : «c’est alors seulement que vous comprenez que vous vous êtes réfugié par erreur dans la gueule d’une bête monstrueuse». Plus grotesque que ça tu meurs, il aurait pas pu, je sais pas moi remarquer quelque chose d’anormal, comme une haleine fétide ?! Je renonce à comprendre.

La tour d’Orghuz se dresse face à moi. A bout de force mentale j’entre en utilisant un code et je me prends à espérer -pauvre fou!- que l’auteur a eu la décence de s’appliquer pour le final de son livre. Non, après avoir soudainement reçu un accueil qui rappelle un peu un mauvais nanar d’horreur, on se lance dans une exploration à base de vous entrez dans une pièce à deux issues une porte au nord et une porte à l’est, alors comme ça vous avez choisi le Nord ? Dommage pour vous, vous avez fais le mauvais choix. Et paf le chien, vous êtes mort dans la seconde qui suit. Bien sûr rien ne l’indiquait mais c’est la vie c’est comme ça. Si vous étiez de bonne foi vous vous seriez concentrés et auriez deviné la bonne réponse.

Le risque de dépression nerveuse se faisant de plus en plus probable à chaque secondes qui s’égrènent, je décide d’en finir au plus vite et passe en mode démineur (j’essaye toutes les options sans réfléchir ni vraiment lire, je meurs, je recommence l’aventure pour revenir et tester une autre option).

Après plusieurs dizaines de décès soudains conséquemment à l’application de cette stratégie, je me retrouve à monter un escalier. M’enthousiasmant pour le possible paragraphe 400 (oui parce que j’en étais à un point ou monter un escalier était tellement nouveau que je partais en live direct), je débouche dans une pièce quand j’entends alors des «bruits de course précipitée» derrière moi. Redoutant l’apparition d’un autre ventre visqueux hurlant soudainement des malédictions en bazouk ancien, je fuis par la porte choisie au hasard où une mort bidon au possible vient m’achever.

Sans que je ne saisisse bien comment ( probablement soudainement), je me retrouve face à Orghuz, qui s'avère être aussi plat que les pages qui lui font mention. L'illustration nous permet d'entrapercevoir une sorte de croisement improbable entre un playmobil cassé et une armure médiévale. La confrontation quant à elle pourrait se résumer à un choix aléatoire entre plusieurs options nous promettant une mort injuste se faisant de plus en plus probable au fil des échecs. Bon, ce n’est pas comme si c’était surprenant hein. Les chiens aboient, la caravane passe et le génial héritier de Tancrède expire.

D’une fesse distraite je lis la défaite du vilain, et je suis informé que je suis back to home. Alors ça y est c’est fini?, que j’espère. Bah non en fait parce que Sharp a décidé de foutre un dernier chausse-trappes, pour la route. Ainsi 5 chevaliers m’attendent à mon retour et parmi un se cache un traître que je dois débusquer. Un dernier obstacle avant la fin, et c’est bon que je me dis pour me motiver. Et puis c’est pas comme si un échec me condamnait à recommencer le livre, hein ?

J’échoue une fois, deux, trois, quatre. Je vous passe les détails sur mon état psychologique à ce moment là. Après un nombre indécent de nouvelles tentatives pour revenir ici et trouver le traître, «rendez vous au paragraphe 400» j’ai failli jouir.
Les six misérables lignes du paragraphe 400 dont la moitié des mots sont d'autres noms indigestes m’arrachent un rire nerveux et forment la cerise finale sur ce gâteau au bazouk pourri.

Mais maintenant que faire du livre ? Je ne peux pas le garder ça non, il faut sortir cette étape sombre de ma vie, il faut se trancher la langue pour ne plus en parler, se crever les yeux pour ne plus le revoir et les tympans pour ne plus rien entendre la dessus, contacter un prêtre qui exorcisera ma maison, celle de l’auteur et de l’éditeur par la même occasion, bref pas besoin de faire un dessin il faut tourner la page avec ce livre et oui bien sûr que c’est du figuré !!

Tout bien réfléchi il y a bien une chose que j'ai apprécié dans ce livre, ce sont les illustrations, mais elles ne rapporterons aucun point, pourquoi ?, tout simplement parce que recouvrir de crème anglaise une déjection de Saint-Bernard ne suffit pas à rendre le tout mangeable. Désolé, Nicholson.

Note : 0 !!! Et non a pas a pu de barème !

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