22- La grande menace des robots

Franchement, la grande menace de ce bouquin, c'est de vous faire baîller d'ennui et de sommeil trés rapidement... Il n'y a rien à en dire tellement on a l'impression qu'il ne se passe rien.
Si vous êtes fan de GOLDORAK peut-être...
5/20

Un opus plutôt décevant pour moi, l'idée de départ était plutôt intéressante, mais on tourne vraiment en rond dans ce bouquin, l'exploration des différentes villes s'avérant au final assez ennuyeuse, sans vraiment de moments marquants, on tourne décidément vraiment en rond...
Et les péripéties bien moyennes et souvent mal amenées, c'est dommage ce livre avait du potentiel, les paragraphes sont aussi bien souvent trop courts.
Le point positif l'un de seuls pour moi c'est les robots, et le fait que l'on puisse en changer à volonté sans contrainte, optant pour telle ou telle machine, quelle soit terrestre où bien volante.
On a pas de limite aussi au niveau de l'exploration, on peut aller ou l'on veut, un autre point positif, mais pas assez pour moi pour en faire un très bon DF, le clin d'oeil au DA transformers est sympathique aussi, avec ces robots pouvant se transformer et se mouvoir.
On sent que l'auteur s'est inspiré de ce DA pour écrire son livre, c'est assez criant à ce niveau la, au final cet opus manque de rythme et ne s'avère guère attrayant, le moins bon des livres de Jackson US pour moi.

Note : 8/20

Fidèle a ses principes de jeu, Jackson US nous offre un livre avec une grande liberté d’action. Seul habitant encore éveillé suite à une invasion du pays voisin nous voilà contraint de tenter de sauver la patrie en danger . Pour se faire nous pourrons utiliser différents robots trouver tout le long de notre périple. On sent bien l’influence transformer , robotech et autres série de mecha en vogue a cet époque. Il y a plusieurs façon de sauver le pays. Malheureusement on se sent vraiment seul et on a l’impression de tourner en rond dans des les lieux vide. Un opus au final assez moyen

Points Positifs
-Les robots
-Les différentes fins
-Jouable peut importe les stats
-Liberté de déplacement

Points Négatifs
-Un grand sentiment de vide
-Un scénario tiré par les cheveux

10/20

Un DF que j'attendais avec impatience car il me tardait de voir comment on pouvait diriger ces robots (Robotechhhhhh !!! )
En fait une deception car si effectivement on peut changer de Robot, en avoir des plus puissants ou plus mobile, le manque de passages marquants ou d'ambiance plombe le livre.
Cependant tout n'est pas a jeter car on a une grande liberté de mouvement et ca reste lisible mais ce n'est pas un DF qui restera dans les annales.
Point interressant que j'ai failli oublier : il y'a plusieurs fins possibles.

Note : 10/20

Voici un Livre Dont Vous Êtes Le Héros qui sort des sentiers battus (qui est original, quoi !). En effet, terminé l'Héroïc-fantasy et laissons la place au Western futuriste, mariné de Goldorak, de Jurassic Park et de Médieval (étonnement, le héros commence avec une épée pour tout arme !). Le grand intérêt de ce livre et justement le fait que nous devrons utiliser, la plupart du temps, des robots pour combattre nos ennemis. J'ai trouvé le système ingénieux et très perspicace. J'ai beaucoup aimé le système de combat. Evidemment, nous rencontrons le système de combat classique des Défis Fantastiques lorsque nous nous battons normalement. Par contre, là où ça coince, c'est l'histoire. Toute la population s'est endormie sans aucune raison, sauf vous. Pourquoi pas mais l'auteur aurait dû nous donner le pourquoi du comment, car là on va à l'aventure en se demandant pourquoi avons-nous réchappé au sommeil. Ceci m'a assez gêné je dois dire. L'histoire est tout aussi banale, trouver le méchant, le tuer et trouver un moyen de réveiller vos compatriotes. Mais bon, comme je l'ai cité plus haut, l'intérêt n'est pas l'histoire mais le fait que nous pouvons utiliser toutes sortes de robots (en passant par des robots crées spécialement pour la guerre comme par des robots ménagers). La durée de vie est plutôt longue, car il vous faudra, à plusieurs reprises, revenir dans une ville déjà visitée pour y trouver un objet que vous n'auriez pas pu avoir lors de votre premier passage. De plus, cette histoire est loin d'être linéaire, car c'est à vous de choisir l'ordre dans lequel vous voulez visiter les différentes ville. Je crois que la non-linéarité est le point fort de ce Steve Jackson là. En plus, le livre nous propose beaucoup de combats, que ce soit contre des dinosaures, des robots ou des combats classiques. (entendez par-là les combats "normaux" des Défis Fantastiques). En principe, à ce niveau-là, vous ne rencontrerez que très peu de difficulté. Le gros bémol est le manque d'ambiance. Comme pour « Le Marais aux Scorpions », Steve Jackson s'est vraiment limité pour la description des lieux. Même si on s'imagine sans peine les lieux où le héros évolue, plus de descriptions aurait été bienvenu. Les endroits rencontrés sont sympathiques car nous pouvons visiter toutes sortes de bâtiments, de villes, de jungles, de landes, etc... Enfin, les illustrations sont de bonne facture, surtout celles des dinosaures (voir l'image du Tyrannosaure pour ceux qui possèdent ce volume).

Note : 15,5/20

Voila un livre jeux assez original qui a l'avantage de nous proposer une grande liberté d'exploration.

Nous sommes donc dans une sorte d'univers futuriste un peu bizarre composé d'hommes, de robots et de dinosaures. L'histoire est un peu bancale, une nation a endormi tous les habitants d'un autre pays afin de l'envahir sauf le héros que l'on incarne qui échappe à l'endormissement. Pourquoi ? cela ne sera jamais expliqué dans le livre, ni dans l'intro ni au cours de l'aventure. ça me gêne un peu.

C'est donc parti pour l'exploration de notre pays la "Thoronie", afin de trouver le moyen de repousser les envahisseurs. J'aime bien la façon quadrillée dont est conçu ce dit pays, on a par exemple une ville ou sont regroupées toutes les industries, une autre ou sont regroupées tous les lieux de cultes, etc.
On peut très librement explorer tout cela, on a souvent la possibilité de revenir plusieurs fois dans un même lieu, revenir en arrière, bref pas de chemin imposé ici. On a même plusieurs solutions possibles (3) pour repousser l'ennemi, avec un cheminement et un paragraphe de victoire différent pour chaque, gros point positif à mes yeux. Mais conséquence de la faible linéarité l'histoire n'évolue pas au cours de l'aventure, à part tout à la fin.

La grande originalité de ce Df et peut être son principal atout est bien sur l'utilisation des robots, il y en a pleins de différents, avec chacun leurs caractéristiques, certains sont forts au combat, d'autres sont rapides, quelques uns peuvent se transformer etc. C'est assez plaisant et cela donne une bonne ambiance au livre, qui rappelle un peu des souvenirs d'enfance (Transformers par exemple).
A noter que ces robots peuvent souvent compenser des stats faibles, ce qui fait que le livre est tout à fait jouable quelque soit ces stats.

Mais malgré tout le livre souffre un peu du manque de description, l'auteur a été un peu sobre en la matière, on aurait aimé avoir plus de descriptions des villes que l'on visite, et puis cet univers parait défois un peu vide, c'est de la pure exploration sans passage ou rencontre marquante.

En conclusion je dirais un Df pas mal du tout, avec ses robots et ses plusieurs fins, personnellement je me suis bien amusé a toutes les découvrir. Même si défois on a un peu une impression de vide.

Note: 14/20

Dernière contribution déjà pour Steve Jackson US à la série. Après l’héroïc fantasy et le monde sous-marin, place à la Science Fiction, mais une SF assez différente à ce qui a été fait précédemment dans les Défis Fantastiques. Il s’agit d’une sorte de mélange de Transformers et de Jurassic Park puisqu’on évolue dans un monde très avancé technologiquement mais où les dinosaures existent encore et sont même domestiqués, puisque notre héros est à la tête d’un ranch. Suite à une invasion lancée par le pays voisin, tout le monde se retrouve endormi, sauf le citoyen lambda qu’on va incarner ! Ce sera à lui d’explorer le pays et de trouver un moyen de débouter les envahisseurs. Bref, on a déjà vu des scénarios plus crédibles mais les précédents opus de Jackson souffraient déjà de ce défaut.

L’aventure en elle-même s’avère plutôt plaisante à suivre puisqu’elle est, comme toujours chez l’auteur, non-linéaire et d'une facilité excessive. Il existe en effet pas moins de trois possibilités pour gagner, dont aucune n’est vraiment insurmontable. Il y a en outre assez peu de combats, dont aucun n’est injouable, ce qui est certes un bon point. Mais, comme dans l’Epée du Samouraï par exemple, cette absence de difficulté devient à la longue un défaut, surtout compte tenu de la durée de vie très limité du livre. Il faudra donc peu de relectures pour arriver au paragraphe final et en une après-midi, l'aventure est bouclée. On peut certes retenter sa chance en empruntant d’autres chemins, mais l’ambiance qui se dégage n’est pas suffisante pour nous y inciter. Car, autre défaut récurrent de Jackson, les paragraphes sont souvent laconiques et l’atmosphère par conséquent très très moyenne. Les méchants sont de plus assez fades et le boss qu’on peut éventuellement rencontrer n’a pour background que son nom et son titre.

Pour finir, parlons des robots, qui constituent l’originalité du livre. C’est globalement une réussite : chaque robot a ses caractéristiques propres, qui seront utiles dans certains cas mais pénalisantes dans d’autres. On s’amuse à toujours chercher un robot plus puissant et les combats contre d’autres robots ou des dinosaures sont très sympas. Seul point noir, un choix un peu restreint sur la durée et la répétitivité du processus.

En bref, la Grande menace des robots est le moins bon des livres de Jackson US. Les habituels points forts de ce dernier, à savoir la non-linéarité et le système de jeu, sont obscurcis par le manque d’ambiance, un scénario bancal et une absence de réel challenge. Cela se laisse toutefois lire sans problèmes mais le bouquin risque de séjourner un moment sur votre étagère une fois terminé.

Note : 11/20

nous voici dans un univers futuriste peuplé de robot ; suite à l'attaque d'une nation ennemie tous les hommes sont endormis sauf vous et il vous faudra trouver un moyen de les réveiller avant que le pays ne soit totalement envahi

points positifs :
un grand choix de robots ;
deux fins possibles : celle qui consiste à éparpiller dans l'atmosphère une potion pour réveiller tout le monde à condition d'avoir un robot volant (facile) et celle où l'on doit prendre le camp ennemi d'assaut (plus dur) ;
une grande liberté de déplacement puisque on a le choix entre plusieurs villes à visiter à chaque fois ;

points négatifs :
une quète de base pas trés passionnante
une ambiance pas franchement transcendante
on tourne vite en rond de ville en ville
peu de description et de détails

bref un DF de science fiction assez moyen, pas le pire du genre mais loin d'être le meilleur

note : 12/20

La Grande Menace des robots


Je suis partagé sur ce bouquin. Une histoire de robots et de dinos, je trouve ça original. Mais après une succession de visites mornes, j’ai un peu retourné ma veste. Allez, je fais critique en mode immersion… ironique, mais tendrement…




« Hey salut les nachos. Ici, c’est Boscoe.P.Coltran, le frère jumeau de Roscoe, le sherif. Dans mon bled de confédérés, on aime les bottes, le cuir, les lassos, le rodéo, yiiiiha ! Sauf qu’on est pas comme ces danseuses de Yankees, on choisit pas des buffles. Chez nous, les Quakers céréaliers, on monte des dinos , ça en jette beaucoup plus, yyyooohohuuuu ! !

En plus, depuis le passage des forces de Véga, on a plein de golgoths et d’antéraks !

(pour la petite histoire, le Grand Stratéguerre et ses troupes étaient venues faire le plein avant d’aller ratiboiser la planète Euphor , et comme ils ont adoré nos soirées plumes et goudron sur les bébés t-rex, ils nous ont laisse un gros stock de robots de combats)

On a bien de temps en temps des guéguerres contre les Karrosseans, mais en général ça dure moins longtemps que le temps qu’il faut pour prononcer leur nom… on sait pas à quoi ils resssemblent, mais on s’amuse bien en tout cas, yyiiiheeee !


Bon, moi, je suis pas très important à la base, j’suis affecté au vidage des seaux de bouse des tricératops. On peut pas dire que je sente très bon, et que j’ai beaucoup de succès avec les pouliches lors des soirées de Boss Hog au ranch…

Mais un matin, nom du général Lee, tout le monde ronflait !! Pourtant, les bouteilles de whisky étaient toujours à moitié pleines !!

J’ai vu des avions dans le ciel et j’ai tout de suite compris (chez nous les Quakers, on capte vite) : c’était un coup fourré des Karosuian, Kaeoss… Karossea, aargh ; des envahisseurs bolcheviques quoi !
Ils avaient répandu une maladie partout dans le pays pour nous endormir les salauds ! J’ai longtemps réfléchi pour comprendre comment ils avaient fait, mais je crois qu’au final, ils ont passé le colloque de Raymond Barre sur l’implication des micro-facteurs financiers dans la déroute fiscale des coopératives de betterave. Quelle ignominie !

Mais moi j’ai toujours le oreilles pleines de bouse, alors j’ai pas entendu ! Du coup, je suis frais et dispo, alors, je vais me faire des pancakes, aller voir un match de baseball, et ensuite, je vais sauver le monde, comme on le fait, nous, les Quakers, yaahiiiieiou !


Je prends mon robot et mon….. ………. …… épée.

Ouais, ouais, je vous voir venir, vous foutez pas de ma gueule hein ! Les pisto-lasers, ça coute la peau du cul, c’est pour ces aristo de yankees. Chez nous c’est à l’ancienne, mais c’est pas grave, c’est une épee électronique monstrueuse +10 contre… ah attendez, je crois qu’on me cause dans l’oreille (que j’ai un peu déblayée)

… ah ok ok, d’accord oui bon, je voulais dire c’est une épée solide quoi. En fer rouillé de première qualité. Mais elle multiplie quand même notre habileté par sa racine quand on combat, yihhaaaa !

Bon, ensuite, ça s’est passé comme dans un rêve. Y’avait 5 ou 6 clairières à visiter, et on pouvait revenir sur ses pas, pour découvrir que rien n’avait changé, à part un combat contre une mouche ou un pissenlit. C’est sympa notre Marais aux scorpions, mais on baille au bout d’un moment… Ah euh non pas marais je voulais dire villes bien sûr, je sais pas pourquoi j’ai pensé à un marais… Et euh, dino-scorpion bien sûr, vous avez suivi…


Donc je me suis baladé partout, j’ai visité des bâtiments vides, et des jungles avec des arbres rapprochés J’aurais préféré un champ de blé pour regarder le soleil couchant appuyé sur ma fourche, mais bon…

J’ai visité les Cités fabuleuses que le monde entier nous envie : Savoir, Industrie, Plaisir, Tempêtes, etc… C’est con que j’ai trouvé la solution trop vite, parce que ça faisait des plombes que je voulais aller faire un tour à Connerie City ou le comté de GrosseMurge, mais y’avait plus de place dans le bouquin (pourtant, à 3 lignes le paragraphe, on pouvait sans doute en caser un peu plus)

En tout cas, j’ai vaporisé de la potion de lavande dans un cyclone, et hop, tout le monde s’est réveillé !

Oui, bon, d’accord, c’est absolument n’importe nawak, et en plus le cyclone a sans doute tué la moitié de la population et réduit plein de réserves de dinos en bouillie, mais l’essentiel, c’est qu’on s’amuse non ?

En tout cas, je vous rassure, j’suis pas complètement crétin (yiiiihaa !), j’ai quand même fait un tour chez Sandy, que je reluquais depuis un mois, et qui m’allumait sans vergogne, la s*…
Elle faisait sa snob parce qu’elle nettoyait les oreilles des brontosaures alors que moi, bon, vous vous souvenez hein…

Elle était endormie, comme tout le monde, mais à 4 pattes sur son lit… alors, bon, j’ai fait une pause, hein… le monde pouvait attendre un peu

Quand j’y repense, y’en avait plein d’autres qui m’attendaient chez elles… Putain, j’aurais peut-être dû mettre la potion bleue, j’suis un Quaker, un vrai, mais j’ai des absences parfois…. Yhooihiuuu !


Intérêt: 48% (pour le contexte original et quelques robots sympathiques)
Difficulté: 10%

Note: 08/20

Sur un sujet plus qu’excitant (des robots et des dinosaures) est plaqué un scénario d’exploration et de recherche d’indice somme toute classique.
L’aventure, sans être mauvaise, est assez monotone et sans réels challenges. On a souvent plus l’impression de ce promener tranquillement, plutôt que de lutter contre des envahisseurs. Elle a cependant le double avantage d’être très libre et d’avoir plusieurs fins possibles. Du coup ce livre est nettement moins difficile que de nombreux autres ouvrages de cette série. Tant mieux.
Les robots trouvés tout au long du chemin sont la bonne idée de ce livre. C’est même son argument principal. Leur utilisation est simple et souple. Dommage qu’ils ne soient pas au couleur de l’histoire. Ca me laisse un arrière gout de sujet plaqué.
Il n’a pas manqué grand-chose à cet ouvrage pour être un bon livre. Des chapitres un peu plus longs, un sujet avec un peu plus de personnalité.
Bref ce livre n’est ni bon ni mauvais. Juste moyen.
Note : 11/20
Nombre d'essais pour réussir l'aventure: 1

Voilà un DF qui, sur le papier, réunit des ingrédients chers au jeune ado : Robots, Dinos, Bimbos.
Euh non, pas bimbos. Dommage d'ailleurs, car on se sent bien seul dans cette histoire.

Les + :
la très grande liberté de déplacement
3 fins différentes possibles
la possibilité d'utiliser différents robots

Les - :
gros manque d'ambiance et de péripéties intéressantes
impression de creux, vide, ou plutôt de remplissage par des § inutiles
§ souvent trop courts
les robots ne sont intéressants que si l'on joue selon les règles

Note : 5/20

Je ne vais pas être très objectif avec ce DF, je l'ai lu et relu 15 000 fois car il faut bien l'avouer, il réunit tous les ingrédients pour plaire aux jeunes garçons: robots de combat, dinosaures, guerre et jungle.
Un monde assez composite donc mais qui se tient et que l'on explore avec plaisir le plus souvent, même s'il est effectivement un peu vide: à l'époque je trouvais ça séduisant mais je comprends que cela agace d'autres lecteurs, j'ai vu plus récemment comment l'ambiance d'un de mes scénar de jdr SF, sur une planète où tout le monde est mort, oppressait les joueurs^^.
Bon là encore, c'est un DF ouvert, bien construit et qui laisse des possibilités différentes de fin (réveiller ses compatriotes, affronter en duel le tyran ou un bon combat de robots des familles).
La principale force réside dans le nombre de robots que l'on peut changer et parfois même améliorer avec un peu de chance: on se croirait vraiment dans Patlabor ou Macross.
Il faut juste ne pas accorder trop d'importance à la cohérence du scénario et de certaines séquences.
Sympathique, même s'il a mal vieilli.

NOTE: 14 /20

pour ma part la grande menace des robots n'a rien d'une menace.

le speech de base est très moyen. Votre personnage est vide de substance. Les lieux que l'on visite sont tous construit de la même façon.

Les ennemis sont pathétiques, à aucun moment il n'y a de course poursuite, ou au moins un sentiment d'être le seul survivant, à la place, le monde est vide.

seul point qui sauve (un peu) la donne : les robots et les dinosaures. même si les combats ne sont pas très nombreux, ils sont pour la plupart illustrés.

bref, il aurait mieux valu que l'on ne se réveille pas pour faire cette aventure.

règles 1.5/2
illustrations 1/1
scénario 1/4
difficulté 1/2
combats 1/1
re-jouabilité/linéarité 2,5/3
écriture 1/2
durée de vie 1.5/2
Originalité/Univers/profondeur 2/3
ressenti global 1/4

point bonus : 1/1 pour le combo dino/robots

soit un total de 11,5/20

L'un de mes 2 premiers LDVELH avec l'Ile du Roi Lezard, effet nostalgie donc quand je me suis replongé dedans. Un peu réticent aussi parce que bon des dinosaures et des robots ça fait rêver quand on est gosse mais après...
Objectivement l'histoire est clairement sous-exploitée, les paragraphes sont trop courts pour la plupart et la cohérence est parfois oubliée (la géographie de la Thoronie me laisse perplexe, une ville pour chaque chose : les loisirs, les industries, la science, la religion... Pas évident de vivre et de se déplacer là dedans, à moins de vouloir passer ses journées à prier ou à jouer, tiens oui tout compte fait je veux bien vivre à Ludis!!)
Par contre le point fort du livre est sa jouabilité, les robots sont un vrai plus, pouvoir en changer à volonté donne un plus stratégique (robot volant ou non, fort en combat ou plus rapide...). On est libre d'explorer la Thoronie à notre guise et lorsqu'on repasse au même endroit les évènements peuvent être différents (des patrouilles ennemies qui n'y étaient pas avant...)
La rejouabilité est très bonne aussi avec apparemment 3 fins à trouver (je me suis contenté de

Spoiler:

afin de le refaire plus tard en changeant de stratégie sur les robots et les lieux à visiter)
Dommage donc que l'auteur n'ait pas étoffé un peu plus ses paragraphes, il y avait moyen de faire quelque chose de vraiment bien, la structure de jeu était bonne en tout cas.

les + :
les robots
3 fins au lieu d'une
libre exploration
illustrations adaptées à ce DF

les - :
paragraphes souvent trop courts
peu d'évènements marquants

nombre de tentatives pour le réussir : 3
difficulté : 55 %

note : 12/20

Après avoir écouté l'aventure sur l'excellent Podcast Pod, Monstres, Trésors, qui était très partiale, j'ai eu envie de relire ce livre.

Hé bien, mon impression d'il y a quelques années n'a pas changé. Je le trouve très bien fait. Non linéaire, il garantit une bonne durée de vie. Le thème des robots est bien traité. On a accès au départ à des robots civils, charge à nous de récupérer des robots militaires dont les bonus aux combats peuvent compenser une faible Habileté de départ. Il y a plusieurs stratégies : les robots rapides, mais peu blindés, et les robots plus lents, mais beaucoup plus résistants, certains robots possédant des capacités spéciales.
Les meilleurs robots sont sans conteste :

Spoiler:

Les dinosaures sont également bien traités. Ils sont présents sur les routes, parfois dans le ciel, suivant qu'on pilote un robot terrestre ou aérien, et dans plusieurs villes : la réserve de dinosaures de Grand-savoir, Junglevile, un jeu à Ludis, et un robot tyrannosaure au musée de Grand Savoir. On sent qu'il s'agit d'un danger que la situation actuelle a rendu hors de contrôle.

La navigation dans le livre est très libre. On peut repasser plusieurs fois par toutes les villes, mais avec certaines, revenir nous fait faire une mauvaise rencontre, qui peut être profitable puisqu'elle fournit l'occasion de casser le système de mots de passes ! Les lieux importants ne sont visitables qu'une seule fois : ils sont investis par l'ennemi après. Cela contribue à donner l'impression de l'étau ennemi qui se resserre sur nous.
Le principal défaut du livre réside dans la pauvreté des descriptions : la Thoronie a l'air bien dépourvue d'âme avec ses villes spécialisées ! De plus, les villes sont bien petites ! J'avais l'impression de me balader dans un vieux jeu vidéo des années 80, où le personnage est censé parcourir le monde, mais où chaque étape ne comprend qu'un ou deux écrans   Clairement, le pitch est trop ambitieux. Réduire la Thoronie à une seule ville - une cité-Etat démesurément étendue à l'anglo-saxonne, avec des quartiers spécialisés - aurait été bien préférable.

L'histoire pêche aussi par certaines lacunes du décor : les dinosaures et les robots, c'est bon. Mais pourquoi diable nous battons-nous avec des épées ? Et qui sont les Kalazariens à part des très méchants ? Quelle est leur apparence ? Dans la mesure où plusieurs scènes se déroulent à pied, le livre manque clairement d'illustration pour les représenter. C'est d'autant plus dommage qu'ils ne prennent de l'épaisseur qu'à une toute fin  

Spoiler:

On peut imaginer que nous sommes dans un futur alternatif où l'humanité serait passé directement du Jurassique à Robotech, en gardant une organisation médiévale.

Enfin, le héros que nous sommes est un modèle de transparence. Il ne ressent rien, pas la moindre solitude d'être tout seul, ni le moindre stress de devoir repousser une invasion ennemi, et il ne pense pour ainsi dire pas. Il se ballade en glanant des informations et des objets. Arrivé à Ludis, il joue aux jeux d'arcades   ; passant par Thoron, il pense à piller la banque ! Il ne semble prendre corps que quand un dinosaure menace ses compatriotes endormis. La conséquence, c'est qu'il est bien difficile de s'immerger dans l'aventure, et d'échafauder un plan d'attaque, ce qui devrait occuper toutes nos pensées. Tou au plus insiste-t-on sur la nécessité de trouver des armes.
Le résultat est que les fins sont amenées de manière inégale. C'est d'autant plus dommage qu'elles partent toutes de la même ville.

Spoiler:

Parmi les fins possibles, une seule est évidente et bien suivie à chaque étape. Les autres fins ne peuvent être trouvées qu'après des essais autour de la première.

Spoiler:

Au final, il s'agit d'un livre avec un concept très original et une bonne durée de vie, pénalisé par son manque d'atmosphère et la personnalité du héros et des aures personnages.

Note : 14/20

Les robots ! La SF récente se penche pas mal sur l’intelligence artificielle et les questions éthico-philosophiques qu’elle soulève, mais en revenant au siècle dernier, on se délectait fort bien de concepts plus « simples » avec des entités robotiques de tailles diverses, assistant l’humain depuis la douceur du foyer jusqu’à la fureur du champ de bataille.
Justement, la Thoronie incarne cette idée des anciens romans d’anticipation, où la robotisation déchargerait l’être humain du labeur physique ingrat, des tâches répétitives, lui assurant un confort inégalé par rapport aux générations précédentes et cela même, peut-être, sans une crise monumentale de l’emploi et un besoin immense de requalifications !
En plus de cela, la Thoronie est organisée selon un principe de spécialisation à outrance, chaque cité dédiée à un domaine : Industria qui regroupe toutes les industries, Grand-Savoir rassemblant tout ce qui a trait à la recherche et aux soins, Ludis toute entière tournée vers le divertissement…
Espérons que ces cités spécifiques sont à équidistance les unes des autres, que le transport est à la fois rapide et peu coûteux, sinon ça risque d’être un peu problématique au niveau de l’organisation.

Enfin, on se trouve dans un pays où l’on élève les dinosaures dans des ranches (pour leur viande ? Pour des courses ? Le sieur Jackson est flou à ce niveau-là) gardés par des robots-cowboys, donc je suppose qu’il ne faut pas chercher une cohérence extrême là-dedans.
Ceci étant dit, tout n’est pas rose en Thoronie ! La nation jouxte celle des Kalazariens, convoitant de tout temps les ressources de la Thoronie, menant à une course à l’armement- tranquille cela dit, sans conflit majeur.
Jusqu’à aujourd’hui, où, usant d’une arme très très mystérieuse, les Kalazariens endorment tous les thoroniens presque simultanément- sauf VOUS, qui étiez brillamment occupé à vous griller une tranche de pain pour le petit-déjeuner, au lieu de prendre des « reconstituants chimiques ».
Claques ou jets d’eau, rien ne réveille vos compatriotes : il faut donc chercher une solution et vite, car l’infâme envahisseur a déjà investi tous les points névralgiques du pays !
Vous armant de l’épée de votre père (un bon vieux morceau de métal ou quelque chose de SF, on ne sait pas) et de quelques pilules de vigueur, c’est parti pour l’aventure !...
Dans la section précédente avec les règles, le livre nous informe obligeamment qu’il y a trois moyens de parvenir à sauver la Thoronie. Au début, on peut penser : formidable, pas d’OTP et un terreau à rejouabilité !

Sauf que ce que ces trois pistes, vous allez les découvrir au petit bonheur la chance. Votre personnage ne prend aucun temps de réflexion pour décider de la marche à suivre : l’aventure commence en vous demandant si vous préférez utiliser un robot cowboy transformable, ou un robot volant.
Conséquemment, c’est le brouillard total : on ignore comment les Kalazariens s’y sont pris (ce serait une maladie, mais de quelle manière a-t-elle frappé de façon si systématique et efficace ?), vous êtes immunisé au sommeil pour aucune autre raison que le Script le veut, vous n’avez aucune piste claire à suivre.
Bon, le Jackson américain, on l’a fiché avec le Marais aux Scorpions, ce livre reprenant une certaine appétence pour la non-linéarité puisqu’on peut explorer les villes comme l’on veut- ce qui contribue, malheureusement, à casser l’immersion par l’absence d’une trame construite, déjà que le propos de base est peu affriolant.



L’aventure n’est hélas pas plus crédible par la suite. Trouver un remède contre « toute maladie du sommeil » dans un vieux manuel de pharmacologie (la Thoronie est capable de fabriquer des robots pouvant changer de forme, mais les ordinateurs, ça a l’air d’être hors-sujet), pour concocter une potion bleue d’un litre – apparemment suffisante pour toute la population – c’est déjà bien tiré par les cheveux.
Mais votre personnage, toujours aussi astucieux, ne formule aucune idée sur le moyen de diffuser le remède miracle !
Il faudra donc vous rendre dans un endroit absolument contre-intuitif, où, coup de bol, une tornade se prépare. Lâchez la potion dedans, et, on ne sait comment, le pays entier va être soigné…
Oui, c’est délicieusement ridicule.

Une autre méthode, découverte en se baladant dans un musée – lieu quelque peu contre-intuitif pour chercher un moyen miracle contre une invasion soudaine, vous en conviendrez – nous ramène au schéma classique : régler son compte au Big Bad, ici, le despote Kalazarien.
Car les duels et l’honneur sont très importants dans leur culture : vaincre le chef en combat singulier, c’est défaire l’armée toute entière ! Dommage que notre personnage n’ait pas la plus vague idée de cette caractéristique, cela aurait rendu la chose plus logique.
Même si pas nécessairement plus crédible…
Par contre et alors même que le livre-jeu dans sa globalité est plutôt aisé, là, vous allez douiller : le tyran possède 12 points d’habileté, si vous ne trouvez pas une certaine épée, l’affrontement sera rude.
Et la dernière méthode, demanderez-vous, ami Lecteur ? Je vais être magnanime et laisser un petite aura de mystère, mais soyez assuré qu’elle ne contient rien d’haletant, vous enjoignant à une nouvelle lecture.

Si donc on peut déjà se sentir détaché par rapport à l’objectif de notre aventure, Jackson version USA, pour user d’un euphémisme, n’est pas Dave Morris. Les descriptions sont pour la plupart d’une sobriété pouvant tirer sur l’aridité narrative, les dialogues sont classés comme espèce en voie d’extinction.
Normal, pensera-t-on, puisque tous vos compatriotes sont dans les vapes- ce qui me laisse supposer que l’auteur a trouvé là un moyen paresseux de limiter l’oral au maximum.
Il faudra donc se rabattre sur l’attrait principal de l’ouvrage : les robots. Il y a de diverses sortes, animalisés : robot-serpent pour la jungle, robot-libellule volant pour les voyages rapides, robot-crabe pour le transport…
De quoi faire vibrer l’âme juvénile, nourrie de combats de figurines et de dessins animés.
Au niveau des règles, pour autant, pas de bouleversement en vue. Les robots que vous piloterez ont une équivalence de l’endurance, la défense. C’est votre habileté qui entre en jeu, avec un malus ou un bonus selon que votre robot soit plus ou moins rapide que celui de l’adversaire (au passage, cela influence aussi votre capacité à fuir ou pas un combat).

Certains robots ont des spécificités, tel le robot-serpent infligeant des dommages à chaque assaut dès que vous atteignez une certaine force d’attaque, indépendamment de la réussite de vos futurs assauts.
Un peu comme l’attaque ligotage d’un Abo dans Pokémon !
Dans certains cas, si votre robot est détruit, vous survivez tout de même. Normalement, ça ne devrait pas trop arriver…
Vos points d’endurance ne devraient pas trop souffrir non plus, heureusement d’ailleurs, comme les pilules de vigueur ne rendent qu’un point chacune.
Encore un coup de Boiron, à n’en pas douter.



Et l’exploration, va-t-on y prendre du plaisir ? C’est selon. Le brouillard du début fait que l’on va effectivement devoir aller ici et là pour tenter de trouver ce qu’on nous demande, sans pour autant être une incitation impérative.
Pourquoi aller à Port-Tempête ? Quel secret contre une telle catastrophe Ludis pourrait-elle bien renfermer ? Se rendre à la cité des cultes permettrait-il d’obtenir une faveur divine, qui semblerait adaptée à la situation (spoiler : non, vraiment pas) ?

De quoi émousser les dents de la curiosité, les errances dans les villes plus prometteuses ne sont pas forcément récompensées. Exemple parlant : le centre expérimental. Vous pouvez y récupérer une arme, utile pour les combats de robots, après quoi le livre vous force à quitter les lieux.
Vous voulez y revenir ? Si vous avez trouvé ladite arme, vous ne pouvez pas ! On peut voir ça comme une marque de bienveillance de la part de l’auteur… Sauf que les autres options dans le centre ne sont pas toutes des leurres, on y déniche aussi un casque bien utile.
De façon générale, on écluse pas mal de paragraphes proposant de revenir dans un lieu pour s’en voir barrer l’accès, ou bien sans bénéfice suffisant.
Plusieurs lieux sont même complètement superfétatoires : les souterrains, dans la même ville, ne feront que vous ramener vers le centre expérimental… Ou même vous tuer de façon complètement aléatoire dans un ascenseur.
La Banque Centrale de la capitale ? Un détour inutile au mieux, une possible fin hilarante si vous décidez de réquisitionner des lingots d’or avec un robot. Honnêtement, il y a un petit goût de remplissage, les voyages donnant l’impression d’être instantanés entre chaque ville n’aident pas à établir un sentiment d’exploration.
Ne comptez pas non plus sur de l’humour pour relever la sauce, on rit parfois aux dépens du livre, mais pas assez pour lui conférer un aspect kitch pouvant redonner de l’intérêt. Dommage, avec des dinosaures et des robots, il y avait pourtant de la matière !

Jackson l’homonyme ne s’est pas amélioré depuis le Marais aux Scorpions- lequel pourrait d’ailleurs être une meilleure pioche, si vous n’êtes pas attiré par les robots.
Pour son côté non linéaire, la Grande Menace des Robots paie un lourd tribut : aspect descriptif parfois franchement en berne, situation de départ en grand flou pas très artistique, exploration peu enthousiasmante, narration trop sobre…
Au moins ne risquez-vous pas la frustration, mais on a là une autre preuve que la SF n’est pas
représentée de façon reluisante dans les LDVELH !

VERDICT

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