Dans HJ les mini-jeux créés sont-ils emballants pour vous ?

J'ai rejoué à la série dernièrement comptant les refaire l'un après l'autre, ayant idée de mon sujet en tombant sur l'une des excellentes critiques de Wor portant sur des volumes de cette série où il évoque le faible intérêt qu'il a eu pour des mini-jeux joués. Ces livres-jeux, les HJ, sont par essence courts ; le Grand Mammouth auquel j'ai joué ne fait que 180 paragraphes, cependant la durée de jeu de l'ouvrage se rallonge avec présence de deux mini-jeux, dans le HJ 2 il en figure bien davantage. Pour vous ces mini-jeux apportent-ils une valeur ajoutée ou instillent-ils l'ennui au point que vous démange l'envie de les sauter ? Quels mini-jeux vous ont le plus séduit et inversement quels sont ceux qui vous ont le plus barbé ?

Je trouve ces minis jeux assez pénibles. il faut lancer pleins de fois les dés, et le principe est assez simpliste souvent et ça repose uniquement sur le hasard. Pour l'instant j'ai fait juste ceux du grand Mamouth et de le manuscrit mystérieux, mais j'aime pas trop. Et en plus si on doit recommencer le livre, c'est encore plus pénible de se retaper à chaque fois ces minis jeux.

Dans les soldats de l'ombre (le seul de la série que j'ai lu) il y avait quelques mini-jeux très sympas, notamment un où on devait tenir une caverne contre une attaque des allemands et un autre où on devait attaquer une prison pour libérer un résistant. Il fallait utiliser des pions pour simuler les différentes unités que l'in déplaçait sur une carte, c'était très agréable, même si ça reposait en effet beaucoup sur le hasard. En tout cas c'étaient pour moi les meilleurs moments des soldats de l'ombre.

J'ai tendance à ne pas utiliser les mini-jeux. L'un des rares que j'ai fait était dans les Drakkars : une sorte de plan de labyrinthe à la Brennan où on choisit un itinéraraire qui passe par plusieurs §. Pas de lancer de dés dans ce cas là..

Les mini-jeux ont l'inconvénient de demander une assez longue préparation, si on veut les faire sans trop gribouiller sur les livres. Mais en général, ils s'intègrent assez bien dans l'histoire et participent à l'ambiance en évitant les longues descriptions ou les enchainements de paragraphes, tout en laissant une grande liberté au joueur. Cela permet de faire des aventures relativement denses pour le faible nombre de paragraphes que comportent en général les livres de cette collection.

Je me souviens en particulier des épisodes du tremblement de terre et de l'incendie dans La voie du sabre, ou du passage de Charybde et Scylla dans Le voyage d'Ulysse. Il y avait aussi un duel très intéressant dans Le Manuscrit mystérieux, avec placement et localisation des coups.
Les meilleurs sont sans conteste ceux des Soldats de l'Ombre, qui utilisent des mécanismes de wargames : activation des groupes, suivi des pertes et des munitions, choix des armes.

Au final, les sauter fait perdre beaucoup de saveur aux aventures.

Dans La Révolte de Spartacus au § 116 on doit zigzaguer entre des légionnaires romains symbolisés par casques sur hexagones pour atteindre un rocher afin de surplomber une bataille opposant ses camarades gladiateurs aux légions de Crassus. Le point noir c'est que rien ne dit si l'on doit se déplacer que par tour dans sa ligne décidée d'une ou deux ou trois cases sans en dévier pour bifurquer. Sinon on sue à l'idée de se frotter à trop de soldats romains comptant sur soutiens de camarades limités. Limite un mini-jeu se greffe bien sur une bataille historique augmentant son intérêt comme là.