1 - Le Tombeau du Vampire

Combattre avec un glaive romain, une épée médiévale (et il n'y en a pas que d'une seule sorte) ou une rapière de la Renaissance ou du XVIIe, pas la même technique

Sur que du bronze contre de l'acier, ya pas photo.

Je viens de le refaire et de poster ma critique. Ce qui m'a le plus marqué à la relecture, c'est qu'on ne fait jamais trosi pas sans tomber sur la dépouille d'un des autres aventuriers qui ont suivi le même chemin que nous et ont connu un destin funeste. Nous commençons par l'elfe devenu fou, puis il y a le chevalier dans la salle de musique, le cadavre dans la salle des portraits, et la tombe de Ganelon, et peut-être le Lutin juste après le salon de musique.
Selon le père Hosanange, le flux d'aventuriers est si grand qu'il doit rationner les objets qu'il leur offre !

Le fameux Tombeau est-il donc une espèce d'aimant drainant tous les chercheurs d'aventure de la région pour nourrir Ténébron - qui ne doit pas trouver grand-chose à grignoter autrement, au fin fond de sa forêt du Regret... ?

Questions subsidiaires :

1. "Lutin" semble une mauvaise traduction. Quelqu'un aurait-il la VO pour voir le vrai terme ? Je suis quasiment sûr que nous sommes face à un hobgobelin.
   
2. Dans la salle des portraits, nous butons contre le cadavre d'un aventurier qui nous donne une épée bleutée rappelant celle des livres suivants ; est-ce un fil conducteur ?
   

Quel paragraphe, le Lutin ?

19 - 46 72 - 123 - 160 - 174 - 194 - 213 - 226 - 249 - 274. On y apprend qu'il peut se rendre invisible ou nous maudire.
Il est décrit sans être nommé au paragraphe 260 :

Citation :

Une créature trapue à la musculature puissante [...] Son visage au nez crochu, dont la laideur est accentuée par une multitude de grosses verrues [...]Torse de taureau, peau épaisse et rugueuse comme du cuir[...]

Pour le père Hosanange : 215

Très curieux pour un lutin !

46 : « The Hobgoblin »

215 : « Father Harkas »

Merci beaucoup ! Il s'agit bien d'un hobgobelin !

On imagine le désarroi du traducteur, surtout que c'est un des monstres les plus rares.

Le père Hosanange nous informe qu'avant nous, le dernier aventurier à avoir pénétré dans le manoir est un noble "Lutin". Donc un hobgogobelin. En toute logique, il s'agit du même, qui a échoué et s'en est tiré en jurant fidélité au vampire, sans être vampirisé.

Je regarde à nouveau le 215... « noble Elf » en VO, « noble Lutin » en VF.

Ah d'accord. Donc, c'est celui que nous rencontrons à l'entrée.

Le mystère s'éclaircit !

AllezAu14 a écrit:

On imagine le désarroi du traducteur, surtout que c'est un des monstres les plus rares.

C'est le problème de certains traducteurs de l'époque, qui n'avaient pas de culture de fantasy. Un peu comme dans le Sorcier de la montagne de feu, ou on traduit orque et hobgobelin en farfadet et lutin.

Concernant cette série, je voulais savoir si les tomes sont linéaires comme pour les VdT, QdG, LS Sorcellerie etc ou bien chaque histoires est indépendante comme pour les DF?

Merci d'avance

Karas
À ma connaissance, tu peux lire les Dragon d'or dans l'ordre que tu veux. Il n'existe pas de liens logiques entre les différents livres.

Tout-à-fait. Toutes ces aventures sont des one-shot, avec des héros au background très différent.
Le seul lien que je vois, c'est que dans le Seigneur de l'ombre, le roi nous offre une épée bleue, que l'on retrouve sur un cadavre de chevalier dans le Tombeau du vampire.

Est-ce bien la même épée ?

Les trois premiers Dragon d'or sont vraiment bien. Pour le reste, j'ai un doute.

Il y a quelques liens, subtils mais que j'apprécie et en rapprt avec les Terres de Légende, même si Dave Morris ne les revendique pas.
Le héros du Dieu Perdu possède aussi une épée bleue. Achtan est la capitale du royaume d'où il vient et est également évoquée dans l'Œil du Dragon.
J'aime à penser que Dragon d'Or est une version bêta de l'Epée de Légende.