4 - Les Maîtres du Mal

Il est temps de clore la série et de m'attaquer au dernier ouvrage intitulé "les maitres du mal".
Après deux ouvrages relativement decevants, j'espere que cet ultime volet remontera le niveau de la saga.
D'après la critique de Jin, relativement seul sur ce coup là je dois bien l'avouer (mais où sont donc les fans de la série ?), cetta aventure mélange divers ingredients ayant fait le succès de notre barbare préféré.
Je vais tacher de vous divulguer mes impressions au fur et à mesure de mes lectures.

Je viens de terminer cet ultime opus.
Il m'a laissé une agréable sensation : un excellent background, un scenario bien ficelé doublé d'une intrigue efficace. Sans doute l'un des meilleurs de la série. Bien-sur, l'auteur reproduit les memes erreurs qu'à l'accoutumée.
Je ne vais pas m'attarder dessus, je devrais prochainement en eriger la critique.

Voilà, je viens de la finir. J'attend l'avis des aficionados avec impatience.

LES MAITRES DU MAL

Dernier volume de la série « Loup ardent », « Les maitres du mal » terminent en apothéose la saga née de l'imagination de JH Brennan.
L'heure est au dénouement pour le dernier représentant de la lignée des Xandine. Absorbé par la préparation de son mariage, Loup ardent ne prend pas garde aux étranges disparitions dans son entourage et doit finalement reprendre du service lorsque sa propre femme s'ajoute à la liste, le jour même de ses noces !
Convoqué par les énigmatiques sœurs de la Gegum, le barbare est loin de se douter que son enquête l'emmènera jusqu'aux créateurs de la puissante horde des démons.
Confronté à son destin, cet ultime volet répond enfin à toutes ses interrogations. Et certaines révélations ne manqueront pas de surprendre (la cause des disparitions, la véritable apparence d'Exterminator est dévoilée, tout comme la réelle identité de Lipta...).

Quelques quêtes optionnelles viennent parsemer le chemin qui emmènera Loup ardent du palais royal aux cryptes du château des Xandine, en passant par Belgardium ou la foret de Briseliande. Autant de lieux déjà visités dans les précédents opus et qui donnent une véritable cohérence au background. L'idée de revisiter les inquiétantes cryptes du pouvoir 10 ans plus tard et de pénétrer dans l'antre même des maitres du mal est terriblement bien exploitée : le sentiment de malaise qui habite le sorcier Xandine est grandissant. Les illustrations de John Blanche, qui donnent un coté plus « heroic fantasy » que son prédécesseur, n'y sont certainement pas étrangères.
Hélas l'auteur retombe vite dans ses travers par le biais de son système de navigation à l'intérieur des catacombes (nord, sud, est , ouest ?..), d'autant que certains lieux auraient franchement mérités plus d'attention.

C'est toutefois avec un plaisir non dissimulé que nous retrouvons la plupart des PNJ présent dans les précédents volumes. Outre le roi Olric, sa fille Freya et le chancelier Nazar, nous recroiserons à la surprise générale Yalena qui nous donnera des nouvelles de son père (le sorcier Baldar). J'ai particulièrement apprécié ce coté rafraichissant et nostalgique.

Parlons à présent du gros point noir de la série : les combats. Comme d'habitude nous jouerons « à la loyale » les premiers avant de très rapidement se lasser au point de les abandonner et poursuivre la lecture de l'ouvrage, tel un roman classique.
Beaucoup trop nombreux, avec un système de jeu capable de repousser le plus valeureux des débutants, les escarmouches ne sont clairement pas une réussite de la série. Cet ultime volet offre tout de même quelques duels poignants malgré un bestiaire somme toute classique (miliciens, barbares, assassins...).
Il faut également noter le coté abusif de certaines rencontres (qui a dit que les dragons étaient une race en voie d'extinction ??).

Symbolisé par ces combats à répétition, la difficulté est d'autant plus grotesque qu'elle écœure le lecteur, forçant ce dernier à tricher sous peine de passer l'aventure à jeter intempestivement les dés.
C'est dommage. L'intérêt de la quête s'en retrouve réduit...

« Les maitres du mal » n'en demeurent pas moins un très bon opus. L'épilogue est inspiré, la fin est digne des meilleures tragédies grecques.
Le premier volume mis à part, ce 4ème volet est peut-être le plus abouti de la série.

Note : 84%
Difficulté : 79%

Bon je viens de clôturer la saga, et finalement, c'est pas si pire avec cette dernière aventure.
C'est blindé de combats imbuvables, mais l'aventure est longue, l'ambiance sympa. Dommage que l'on ne retrouve pas les longs paragraphes du premier tome.
On retrouve deux cartes, pour moi la bonne idée de cette série (disparue dans le tome 3) mais par contre c'est dessiné à l'arrache, 3 traits à la règle, ça fait un peu pitié à côté des belles cartes des deux premiers volumes.

Sur le global, la difficulté est quand même ridiculement difficile notamment à cause de ces enchainements de combats qui n'apportent strictement rien à l'histoire.

Bon point, la fin, bien travaillée, et pas un simple paragraphe de 3 lignes comme on en trouve bien souvent.