FILMS D'HORREUR 1

Ca serait bien que quelqu'un (un volontaire ? ) Redonne dans le 1er message la liste des test et ou les trouver dans les multiples pages.

Pas bête je m'y attèle!

Voila, le sommaire est réalisé!

J'ai fait le sommaire en y incluant le réalisateur, l'année de sortie et le type de film d'horreur en un ou deux mots.

Résumé:

Le soir de Noël. Angela reste tard au bureau pour finaliser un contrat. Elle descend au parking pour prendre sa voiture qui ne démarre plus. Le gardien du parking lui vient en aide et lui propose de venir prendre un petit verre. Après lui avoir ri au nez, elle perd connaissance pour se réveiller ligotée dans la loge du gardien, bien décidé à la garder pour le réveillon.

Avis:

Pour bien commencer l'année, rien ne vaut un petit film horrifique qui se passe durant cette période festive. Et si en plus c'est un film estampillé Aja et Levasseur, même si ce n'est qu'à l'écriture et à la production, on peut penser que 2011 commence sur les chapeaux de roues. Et effectivement, malgré la simplicité du scénario et de la narration, on tombe devant un film prenant et haletant se déroulant exclusivement dans un parking souterrain.
Pour la petite histoire, nous suivons une jolie jeune femme à forte poitrine qui sort de son boulot en dernier et qui doit rejoindre sa famille pour le repas de Noël. Hélas, sa voiture ne démarre pas et le gardien se propose de l'aider. Mais, en fait derrière ce masque de gentillesse se tient un psychopathe qui l'observe depuis des mois et qui veut à tout prix l'avoir à sa table pour les fêtes. S'ensuivra alors des courses poursuites dans ce parking.
Rien de bien nouveau sous la neige, mais le film est prenant en plusieurs points.
Tout d'abord, les acteurs sont vraiment bons, on les sent très investit dans leur rôle respectif et le duo fonctionne à merveille. La plantureuse Rachel Nichols est superbe et Wes Bentley incarne un méchant franchement inquiétant.
Certaines scènes sont vraiment réussies comme lorsque l'héroïne fait tomber son portable et qu'en le ramassant la lumière fait apercevoir le méchant dans son dos. On pourrait s'interroger sur le fait que le film se passe exclusivement dans un lieu clos comme le parking souterrain, mais l'endroit a été sélectionné avec soin et le parking est glauque à souhaits avec ses traces de suintes sur les murs et son béton grisâtre qui donne un aspect sale.
D'ailleurs, il n'y a pas que les décors qui sont sales, certains passages du film sont bien crades et relèvent encore le niveau. Un peu comme l'homme qui se fait écraser contre le mur avec les intestins à l'air, ou encore quand elle s'arrache l'ongle ou bien lorsque... je ne vais pas tout dire quand même! Mais ces scènes sont éparpillées dans le film et ne font pas too much, ce qui est assez agréable.
Par contre, le rythme est effréné et on ne s'ennuie pas un seul instant, il se passe toujours quelque chose et malgré l'étroitesse que dégage ce parking, on ne ressent aucune baisse de régime ou d'idées.
Bien sûr, on pourrait dire que le film est simple, que le scénario peut tenir sur une bande de cire chaude pour épilation mammaire masculine (et parfois féminine, on ne sait pas ce que nous réservent nos hormones!), et que la fin demeure banale, mais la qualité des acteurs et de la réalisation enlève bien vite tous ces points noirs.
Au final, deuxième sous-sol est un très bon thriller horrifique, servit par de bons acteurs et à l'ambiance angoissante. Une bonne pioche pour commencer l'année!

Note: 16/20

Bien vu le récap de tous les films sur le premier post AqME, tu te charge de la mise à jour au fur et à mesure je suppose ?

Pour "2ème sous sol" ca fait un petit moment que je l'ai de côté, je compte y jeter un oeil très bientot surtout qu'il a l'air vraiment pas mal

Oui je me chargerais de la mise à jour.

En tous les cas, je te conseille 2ème sous-sol, Wes Bentley est parfait en gardien de nuit psychopathe, vraiment effrayant!

Et puis, il y a une scène gore d'anthologie!

AqME a écrit:

Pas bête je m'y attèle!

Voila, le sommaire est réalisé!

Cool

Résumé:

Trois ans après le massacre de sa famille par un dangereux psychopathe, Donna a enfin repris une existence normale et se prépare à vivre la soirée la plus importante de l'année : le bal de promo du lycée. Ce qu'elle ignore, c'est que Richard Fenton, le tueur, s'est échappé de l'asile pour la retrouver...
Le détective Winn se lance à sa poursuite pour éviter le pire, mais Fenton a de l'avance. Alors que la fête bat son plein, le tueur passe à l'attaque...

Avis:

S'il y a une chose de pas mal lorsque l'on est malade, c'est que l'on peut regarder un film d'horreur tranquillement chez soi en plein après-midi. Avec une gastro-entérite, je me suis dit que j'allais regarder un film à chier comme ça, une fois vidé, j'irai mieux.
On m'avait prévenu sur ce film, on m'avait dit, tu vas voir, c'est une daube, il n'est pas drôle, même un nanard à coté est plus ludique et rigolo. Et bien c'est vrai! Aussi incroyable que cela puisse paraitre, le film s'enlise dès le générique du début pour ne plus jamais se relever. Pire, il sombre dans les derniers instants vers une chute prévisible et conventionnelle à souhaits.
Commençons par le début. Une jeune fille, blonde évidemment (il parait que c'est plus jolies que les brunes et je dis faux!!), rentre chez elle et se retrouve confrontée à un tueur qui vient de buter toute sa famille. Or, le tueur, on nous dit de qui il s'agit dès le départ. Un prof amoureux d'elle, rongé par la jalousie. Et là, on se dit: putain le pitch de ouf! Le gars qui a écrit ça, il a du au moins recevoir le prix Goncourt! Non, sans rire, un truc aussi simple, ce n'est pas possible, ça ne tient pas la route! Bon d'accord, avec certains films ça marche, je pense notamment à 2ème sous-sol, mais parce que les acteurs sont à la hauteur.
Ici, point de bons acteurs, non monsieur. On nous sert une palanquée de jeunes bourgeois tous plus superficiels les uns que les autres, avec leur théorie sur le droit de fessage avant le mariage où encore sur leur coiffure. Brittany Snow nous sert un personnage principal fadasse et même assez vilain. De ce fait on ne s'attache pas du tout à elle, au contraire, on la déteste et on veut qu'elle meurt et vite! Mais non, le tueur est trop méthodique, trop intelligent. En même temps, il fallait bien qu'il compense, avec sa tronche de mimolette périmée, il atteint des sommets de nullité dans son jeu de tueur psychopathe en manque d'amour. Un réel échec.
Mais ce qui peut encore plus choquer, ce sont les non-sens de ce film. Je m'explique. Les jeunes rentrent les uns après les autres dans leur suite d'hôtel, ils entendent du bruit, des pas, des portes qui grincent, et au lieu de se barrer pour se remettre dans la foule, ils gueulent "qui est là?" ou encore "Y-a quelqu'un?". Réaction juste énorme et éculée dans le domaine de l'horreur depuis maintenant 40 ans...
Et puis, les faux raccords du film, entre les taches de sang qui disparaissent du sol alors que les cadavres sont trimballés et les chemises sans trous alors qu'elles ont pris des coups de couteaux et qu'il y a des taches de sang dessus, ça fait... tache.
Au final, le film accumule les tares et ce n'est pas le happy end qui sauvera ce film de l'oubli, avec des acteurs superficiels, des meurtres superficiels, une absence totale de gore et des flics crétins qui se font buter par un seul homme à la grande bouche. A oublier et vite!

Note: 04/20

Un grand cru de critique encore Quand je lis tes critiques, je me précipite toujours sur la note en espérant qu'elle sera mauvaise parce que je sais que je vais bien me marrer en lisant ton témoignage. On se plait autant à voir le film se faire ramener à l'ordre par ta verve vengeresse qu'à t'imaginer en avoir subi le visionnage
(ceci dit, j'aime aussi tes bonnes critiques qui sont drôle et rafraichissantes, mais c'est mon côté sadique qui prend toujours le dessus ^^)

Résumé :

Une bande d'adolescents s'en donne à coeur joie lors de la fête du Mardi Gras. Sur le chemin du retour, ils frappent de plein fouet un homme apparu de nulle part. Ayant à peine le temps de constater les dégâts, une ambulance arrive sur les lieux. L'ambulancier offre aux jeunes de les embarquer, question de s'assurer qu'ils ne sont pas blessés suite à l'impact. Le groupe est donc transporté dans un vieil hôpital miteux où il est accueilli par une infirmière totalement déconnectée de la réalité. À mesure que les adolescents sont appelés pour être examinés, il devient clair qu'ils étaient beaucoup plus en sécurité à l'extérieur du bâtiment.

Critique :

une vraiment bonne petite surprise que cet "autopsy" ! ce genre de film qui se déroule dans un hopital avec des médecins psychopathes est plutot rare de nos jours et les quelques essais dans le genre ne sont franchement pas folichons : le mou "anatomie" ou le légèrement meilleur mais foutraque "insanitarium", ici on relève bien la barre et on se paye même le luxe d'un casting de bonnes trognes de sadiques comme Robert Patrick (le T-1000) en chirurgien fêlé ou encore le génial Robert Lasardo (malfrat de NIP TUCK) en infirmier déséquilibré.

De plus il y a vraiment de bonnes idées au niveau de la réalisation d' Adam Gierasch et les scènes de charcutage sur les patients (malgré eux ) sont ultras gores, je vous met en garde tout de suite ca va vraiment loin par moment (corps dépessé avec organes suspendus, fracassage de tête en gros plan à la bombone, coup de hachoir en pleine tête...) et les trucages sont vraiment bons; l'ambiance de l'hopital est bien glauque, on navigue entre des éclairages verts et rouges très réussis.

Le scénario lui hélas ne vole pas bien haut mais le tout a le mérite d'être rudement bien mené et esthétiquement honnête alors pourquoi bouder son plaisir ? si vous aimez frissonner dans les hopitaux malsains et que le gore ne vous dégoute en aucun point essayez donc "autopsy" qui est un DTV à fière allure ! (à voir plutot en VO car la VF est faible)

Note : 13,5/20

Sympa tes chroniques.
Elles confirment ce que j'avais lu pour "Prom Night". J'ai visiblement bien fait d'éviter ce navet.

@ Jareth et Oriounga: merci, mais je crois que finalement j'aime bien regarder de mauvais films d'horreur, car cela me donne plein d'idées pour des critiques acérées!

@ Requiem: je dois avoir ce film qui traine quelque part, je vais surement ne pas tarder à le regarder à la vue de ta critique!

Je viens de me faire plaisir (et pour montrer une fois de plus que lorsqu'un film est pas cher en DVD, les gens l'achète même si le film est moyen!), je me suis pris en DVD à 4 euros:

Black sheep
Saw
Candyman
Carrie au bal du diable
Re-Animator en édition ultime!!

En fait, ce qui ont acheté Prom night neuf, à mon avis, ils ont du aller chez le Prom Tologue!

@AqMe : très amusante ta critique de Prom Night !
Entre le navet special gastro et la tronche de mimolette, je me suis bien marré.
Comme quoi, Prom Night a au moins servi à quelque chose.

Résumé:

Helen Lyne, une étudiante, décide d'écrire sa thèse sur les mythes et légendes locales. C'est en visitant une partie de la ville inconnue qu'elle découvre la légende de Candyman, un homme effrayant qui apparait lorsqu'on prononce cinq fois son nom en face d'un miroir. Helen, pragmatique, choisit de ne pas croire à l'existence de Candyman. Mais son univers bascule dans l'horreur quand une série de meurtres horribles commence...

Avis:

Bon je sais que Jareth va être déçu car l'avis est positif, mais je la poste quand même!

J'ai enfin pu voir Candyman. Et cela faisait un petit moment que je souhaitais voir ce monstre sacré du cinéma d'horreur. En effet, je pense que l'on peut classer Candyman comme l'un de ces "monuments" du cinéma d'épouvante au coté de Freddy, Jason ou encore Leatherface. Bien entendu, il y a eu moins de films (seulement 3), mais Candyman s'est imposé d'emblée avec un premier opus sobre, glauque, qui mêle habilement horreur, problème de société, et une certaine poésie qui est propre aux univers de Clive Barker.
Le film est un petit peu long à commencer, avec son actrice principale qui est très juste dans son rôle mais le manque d'action se fait vite ressentir. On note cependant la volonté du réalisateur de poser l'histoire de Candyman, un grand méchant monstre noir dans une société américaine raciste avec une héroïne blanche et blonde qui mène son enquête sur une série de meurtres inexpliqués et sur le mythe de ce monstre.
Petit à petit, la tension monte crescendo avec notamment une mise en lumière efficace et un lieu, bien qu'inhabituel pour un film d'horreur, relativement malsain et sale. On comprend très vite le coté légende urbaine qu'à voulu instaurer le réalisateur dès le début avec une cité froide en béton et un environnement que le bon blanc craint. La phase d'exploration du premier meurtre est très stressante, tout comme l'exploration des toilettes où le meurtre d'un petit garçon a eu lieu, avec son lot d'images subliminales mettant en scène le fameux monstre.
Et d'ailleurs, le monstre en question est joué magistralement pour un Tony Todd habité par son rôle. On le sent vraiment impliqué tout comme sa compagne. Stressant, imposant, effrayant, Candyman se plante en icône monstrueuse que l'homme blanc à créer avec l'esclavage et le racisme. Finalement, on peut donc le voir comme toutes les peurs réunies qu'inspire l'homme noir à l'homme blanc et à l'américain moyen.
Le seul défaut que j'ai pu trouvé dans l'incarnation de ce monstre, c'est que l'on ne sait pas de quoi il s'agit. Est-ce un monstre réel? Une image créée par l'esprit de Virginia Madsen? Une fantôme revenant des morts quand on l'appelle? Dans ce cas, pourquoi une telle fin? Bref, les questions se posent et restent en suspens, ce qui peut être rédhibitoire pour certaines personnes.
Enfin, on ne peut rester insensible sur cette sorte de poésie qui émane des paroles de Candyman ou de l'œuvre en question qui essaye de mettre en parallèle horreur et racisme.
Les effets gores sont rares, mais certains effets de peur sont bien fichus et la tension monte au fur et à mesure des apparitions du boogeyman.
Au final, je dirai que Candyman s'impose comme un classique de l'horreur, imposant un nouveau monstre qui rejoint les grands de ce genre et dont la double lecture tant au niveau social qu'au niveau horrifique en fait un film quasi indispensable.

Note: 15/20

Très bonne critique pour un film que j'adore (cette fois je suis content qu'un film ne passe pas au scalpel AqMEien ^^). Merci !
Je trouve que c'est le genre d'oeuvre qui réhabilite l'horreur auprès de ceux qui le taxe de sous-genre cinématographique pour ados boutonneux, grâce à une histoire complexe et des personnages attachants, ainsi qu'une réflexion dans laquelle on ne manque pas de se replonger à chaque fois qu'on voit l'affiche (ou un miroir ^^).

Au passage, je fais de la pub pour un copain (mon compère de masques à Halloween, vous vous souvenez ?) qui a enregistré un cd solo en hommage à Candyman. Vous pouvez en savoir plus ici et écouter des morceaux du cd dans la section "music". C'est vraiment du bon ! (à savoir : même dans les extraits parlés, c'est lui qui a rajouté la majeure partie des musiques et des bruitages)

Tiens j'écouterai ça demain quand j'aurai un peu de temps libre!

Et merci pour la critique!

Résumé :

Une jeune femme se réveille dans un cercueil au beau milieu d'une morgue, elle devient alors la cible d'un psychopathe... (et pas besoin d'en savoir plus lol)

Critique :

Le slasher est un sous genre de film d'horreur que j'apprécie beaucoup mais c'est vrai qu'il est de plus en plus rare d'en voir des originaux car les scénarios ne sortent pas des sentiers battus et les différents personnages tombent souvent dans les stéréotypes vu et revu.

"Laid to rest" partait donc surement d'une bonne intention puisque déjà son tueur à de l'allure : habits noirs, gants noirs, 2 lames à faire pâlir Mac Gyver, un masque chromé représentant une tête de mort su plus bel effet ainsi qu'une caméra sur l'épaule pour filmé en "live" les différents meurtres.

On a là quelques ingrédients sympathique pour faire un bon slasher, encore faut il pouvoir intéressé un minimum les spectateurs avec une histoire qui tient la route mais à ma grande déception ce ne sera pas le cas ici....

En effet quand je regarde un slasher j'aime avoir un minimum de renseignement sur le tueur, qui est il ? qu'est ce qui le motive/le pousse à faire cela ? ses origines si vous voulez et là à aucun moment on en fait mention ! énorme frustration donc on voit un type zigouiller des gens, parfois il les enferme dans des cercueils mais on ne sait jamais pourquoi lol.
Ajouté à cela la caméra sur l'épaule qui aurait pu être un véritable atout et une touche d'originalité et bien même pas puisqu'on se demande toujours à quoi cela sert au tueur finalement à par peut être pouvoir tripé tranquilement dessus un fois sa journée de travail terminé ?

Sinon les personnages sont tous insupportables, joue très mal et donc on veut les voir mourir très vite puisqu'ils n'arrêtent pas de prendre des décisions toutes plus crétines les unes que les autres (genre tourné en rond autour du tueur pendant tout le film, revenir sur leurs pas en direction du tueur, se séparer pour se rapprocher gentillement du tueur...)

La seule consolation que j'ai eu en regardant ce film c'est que les meurtres au couteau sont quand même bien gores et violent avec des maquillages réussis

C'est donc bien dommage car ce film aurait pu être un bon film si on avait un peu étoffé l'histoire de chromskull, si il n'y avait pas autant de situation involontairement burlesques et si on avait utilisé intelligement la caméra embarqué sur l'épaule, à la place on se retrouve ave cun slasher tout ce qu'il y a de plus conventionnel et lourd par moment...

Note : 9/20

Chromskull C'est son vrai nom ou c'est toi qui l'a inventé ?
C'est sûr que la camera sur l'épaule aurait pu induire plein d'idées inventives, genre le tueur se reregarde son boulot et se rend compte que quelqu'un a survécu à son insu, mais paf trop tard le tueur se fait avoir par le survivant juste après ce constat. Ou bien faire un bluff avec la lumière rouge de la camera. Ou bien on se rend compte à la fin quand les héros récupèrent la camera pour collecter des preuves que celle-ci ne fonctionne pas ce qui rajoute un côté absurde au méchant et grotesque à la fin du film. Bref, c'est dommage !

Jareth the Goblin King a écrit:

Chromskull C'est son vrai nom ou c'est toi qui l'a inventé ?

il me semble que c'est vraiment son nom en VO, moi aussi ca m'a fait sourire la première fois , le type a un crâne chromé sur la face alors on va l'appeler "chromskull" yeah !

tu as raison il y avaut pleins d'idées ingénieuses à sortir lors des scènes de meurtre, dommage !

Voila un film intéressant, le tueur, on dirait hitman avec un masque et des couteaux à la place des flingues...
Tu m'as donné envie de le voir!

AqME a écrit:

Voila un film intéressant, le tueur, on dirait hitman avec un masque et des couteaux à la place des flingues...
Tu m'as donné envie de le voir!

Esthétiquement il n'y a rien à dire le tueur est classe c'est vrai, je serai vraiment curieux d'avoir ton opinion sur le film pour comparer nos avis

je mets le trailer pour ceux que ca intéresse :

Quand j'ai vu la deuxième photo de ta critique, j'ai cru que le masque en chrome était son visage, et que la peau et les oreilles étaient une sorte de capuche
Chromskull, ça me fascine ce nom. Et quand il va à la plage et qu'il ne veut pas attraper trop de coups de coups de soleil, il met le masque en bronze : Bronzskull (bronze-cool).

Jareth je viens d'apprendre qu'une suite est prévu est qu'elle s'appellera....tiens toi bien....."CHROMESKULL LAID TO REST 2"

Résumé:

Gina McVey assiste avec sa famille au dîner d'anniversaire de son père lorsqu'un miroir se décroche du mur et se fracasse sur le sol. Lorsque Gina évoque les sept ans de malheur promis par la superstition, personne ne rit...
Le lendemain, dans une rue de Londres, Gina s'aperçoit au volant de sa propre voiture. Stupéfaite, elle suit cette étrange apparition jusqu'à son appartement...
Le même jour, Gina est victime d'un violent accident de la circulation qui l'empêche de se souvenir avec exactitude de ce qui s'est passé un peu plus tôt dans la journée...
Peu à peu, elle va alors rassembler les pièces du puzzle, et découvrir ce qu'elle n'aurait jamais pu imaginer...

Avis:

Le fait que j'ai vu ce film est la faute à un concours de circonstance malheureux, puisqu'à la place, je devais voir Carrie. Bien mal m'en a prit, car je suis sûr à 100% que ce dernier métrage est au moins mille fois mieux. Mais bon, cela n'est que partie remise.

The broken est une histoire compliquée sans l'être et fait partie de ces films qui essayent d'instaurer une ambiance avec des plans fixes et une musique angoissante. En gros, une cardiologue se voit harcelée par elle-même qui n'est visiblement que son reflet du miroir qui est sorti de ce dernier. Sauf qu'entre temps, elle a un accident de voiture et que tout le monde pense qu'elle est tarée. Mais on se rend vite compte que toute sa famille a le même problème. Le scénario parait compliqué, mais il n'en est rien, seule la narration le rend complexe et poussif. Effectivement, tout le long du film, on nous balance des flashbacks sur l'accident ou sur des éléments de décor qui n'ont pas grand intérêt. Du coup, la scène de la voiture, on doit la voir 5 ou 6 fois durant tout le film et cela bien vite agaçant. Du coup, l'histoire n'avance pas et on s'ennuie ferme, malgré les beaux plans du réalisateur.

D'ailleurs la réalisation n'est pas trop pourrie, du moins pour ma part. J'ai trouvé certains plans très beaux et très bien trouvés, alors que certains plans sont carrément inutiles. Par exemple, Sean Ellis, le réalisateur s'amuse à faire un plan fixe sur des feuilles qui s'envolent, ou sur un objet insignifiant comme l'articulation d'une lampe opératoire. Du coup, malgré d'autres plans et des couleurs forts sympathiques, on a l'impression d'être au ralenti et cela est franchement désagréable. L'ambiance par contre est bien rendue, on ressent le froid glacial de Londres et on ressent aussi une certaine lourdeur dans l'atmosphère londonienne, un peu comme un sentiment d'insécurité. Cela étant renforcé par une musique lourde et lancinante qui sied bien avec ce film.

Les acteurs ne semblent pas trop investis par ce film, notamment l'héroïne principale qui demeure figée dans une expression froide et distante et de ce fait, le spectateur ne peut pas s'attacher à elle. Melvil Poupaud est intéressant dans son rôle et joue bien mais qu'est-il allait faire dans cette galère?

De plus, on a très peu de scènes de flippes. On a une seule et unique scène un poil gore, avec une main entière dans une bouche et un déluge de sang. Sauf que comme le dit Bigard dans son sketch sur les films d'horreur, le réalisateur filme les pieds de la victime. Le boulet! J'ai la sensation que le réalisateur a prit le parti de plus donner dans l'atmosphère et dans le non-dit que dans le frontal, mais cela ne marche pas, la faute à des effets éculés ou foirés car pas en adéquation avec la musique.

Enfin, une fois le film fini, on reste avec des questions plein la tête, et on ne comprend pas pourquoi cette famille se fait attaquer. Pas d'explications, pas de raisons, donc finalement, pas d'intérêts. On ne possède rien pour se raccrocher à l'intrigue, et on reste dégouté par ce manque de respect envers les spectateurs. Et puis, même la fin demeure assez médiocre.

Au final, je déconseille ce film mou, sans grande qualité qui veut développer les mondes parallèles au travers de miroir. Je conseille plutôt l'excellent Mirrors d'Alexandre Aja!

Note: 05/20

j'ai vu "the broken" à Gerardmer en 2008 et il m'avait pas laissé un grand souvenir j'aurai mis une note de 6 ou 7 /20 car l'image est belle et c'est plutot bien filmé mais le reste est et laisse de marbre