FILMS D'HORREUR 1

allez je vous met le trailer de "Monster Squad" pour donner une petite idée du film :



et une chanson de la BO :

C'est Michael Sembello pas Simbello, ils ont fait une petite erreur sur le nom

Il est surtout connu pour...

AqME a écrit:

Ok Oriounga, c'est un oubli de ma part car je me référai aux critiques avec les posters, je rentre tes critiques dans le sommaire dès aujourd'hui et encore pardon!

Pas de soucis mon Requieminou, j'essaye aussi de faire ça!

Pas de soucis Aqme. C'est moi qui te remercie.

Tu as abbattu un sacré boulot.

Au fait, inutile de chercher la critique du dernier "Freddy" car elle est à sa place, dans le sujet "la dernière bouse que j'ai vu". Je l'ai trouvé par hasard, dans ce sujet là.
Ce qui m'a fait plaisir, c'est qu'il y a quelques mois, lors de la sortie du film en dévédé, Mad Movie en a refait une critique. J'y ai retrouvé plusieurs points que j'avais soulevé: le ratage du masque de Freddy (ils l'ont comparé à un lézard de "V", comme moi) et ont soulevé le prolème de la relecture d'une oeuvre culte (trop proche ou trop éloignée). Un autre aspect auquel je n'avais pas songé est le budget. Ils rappellaient qu'il est inexcusable d'avoir raté le film à ce point, quand pour ce seul long métrage, le réalisateur a bénéficié d'un budget supérieur à celui de TOUS les autres réunis. Si ça intéresse les fans de Freddy comme moi, je pourrai vous retranscrire les propos d'un passionné du genre: Melki, qui a illustré beaucoup de jaquettes de films, et qui n'a pas des mots tendres pour Wes Craven. Dîtes-moi.

Résumé:

Deux étudiants américains, Paxton et Josh, ont décidé de découvrir l'Europe avec un maximum d'aventures et de sensations fortes. Avec Oli, un Islandais qu'ils ont rencontré en chemin, ils se retrouvent dans une petite ville de Slovaquie dans ce qu'on leur a décrit comme le nirvana des vacances de débauche : une propriété très spéciale, pleine de filles aussi belles que faciles...
Natalya et Svetlana sont effectivement très cools... un peu trop, même. Paxton et Josh vont vite se rendre compte qu'ils sont tombés dans un piège. Ce voyage-là va les conduire au bout de l'horreur...

Avis:

Eli Roth ne m'avait pas laissé une bonne impression sur son premier travail qu'est Cabin Fever. J'avais trouvé ce film assez anodin, avec des acteurs peu crédibles et surtout un gore franchement timide malgré tout ce que j'avais entendu à l'époque du film. J'ai mis pas mal de temps avant de regarder Hostel, de peur d'être déçu une fois de plus. Mais pour cette fois, je dois avouer que j'ai passé un moment assez agréable et cela malgré du gore à gogo et une histoire franchement pas folichonne.

Le scénario aurait pu être écrit sur une carte question d'un trivial poursuite, mais il sied assez bien à l'ambiance voulue par le réalisateur qui oscille dangereusement entre humour et horreur. Pour la petite histoire, trois amis américains font un tour en Europe pour niquer un max de filles. Après Paris, la Suisse, l'Allemagne et la Belgique, les voilà aux Pays-Bas dans le quartier rouge. Par un malheureux concours de circonstance, ils rencontrent un gars qui leur indique que les filles les plus chaudes sont dans une petite ville d'un pays de l'Est (je ne sais plus lequel). Ils vont alors découvrir que tout ça n'est qu'une immense entreprise pour des gens qui veulent torturer des étrangers, puis les tuer dans une vieille usine désaffectée. Un pitch plutôt simpliste qui donne lieu à des seins, des culs, des seins, des tortures, des seins, du sang, des seins, etc... vous avez compris le système. Rien de bien nouveau si ce n'est une renaissance du torture porn (ou une naissance, ma culture cinématographique ne me permet de savoir) qui est filmé comme un porno mais avec de la torture.

Mais Eli Roth réussit un petit coup de maître en mettant en parallèle le porno et la torture, car longtemps les deux genres ont été comparés et dénigrés par bon nombres de critiques. Or dans ce film, les deux genres s'assument pleinement et à 300%, ce qui fait que le ton est finalement très détendu et pose un contraste très intéressant entre ambiance glauque et sale et humour noir voir porno avec de bons gros lourds de la drague et de la baise. Du coup, Eli Roth se fout un peu du monde du cinéma intellectuel et c'est tant mieux.

Les acteurs en eux mêmes ne sont pas transcendants. Ils sont drôles, demeurent assez satisfaisants pour ce genre de rôle. Les gonzesses sont belles et on sent que le film est fait pour les mecs. Les différents psychopathes sont assez moyens, je dois dire, pas super inquiétants et pas super lisse non plus. Le petit caméo de Takashi Miike est amusant mais reste anecdotique.

Ce qui frappe le plus dans ce film, ce sont les effets gores. Ils sont foisonnants et criants de vérité. Et puis il y en a pour tous les goûts. Membres déchiquetés, coup de tronçonneuse, un œil flambé puis coupé au ciseau, tendon d'Achille sectionné, coup de perçeuse, suicide sous un train, etc... En bref, il y a de la tripaille et cela fait même un peu trop. Néanmoins, le film prend partie pour ce genre de démonstration et il est vrai que l'on peut applaudir les maquilleurs.

Au final, Hostel demeure dans une catégorie à part des films d'horreur. C'est assez éprouvant tout en étant drôle, mais le film ne peut laisser indifférent, ce qui est déjà un bon point. Attention tout de même car il n'y a pas de messages et on a du gore pour du gore et cela peut rebuter pas mal de personnes. Je ne me suis pas ennuyé, certains passages m'ont fait rire et parfois même les passages gores, et les nanas sont relativement belles.
Pour les fans d'horreur je conseille donc.

Note: 14/20

Requiem a écrit:

Jareth je viens d'apprendre qu'une suite est prévu est qu'elle s'appellera....tiens toi bien....."CHROMESKULL LAID TO REST 2"

Le tueur le plus charismatique de l'histoire du Slasher !

Monster Squad : pas encore vu, mais j'ai très envie après avoir lu ta critique !

Hostel : toujours pas vu, car je n'ai pas eu l'occasion, mais dès qu'elle se présente je m'y mets. Il paraît que le 2 est une très bonne suite. Il y en a qui l'ont vue ?

Hostel m'a laissé sur ma faim, je m'attendais à beaucoup mieux, non pas que je le trouve mauvais, mais il y a une sorte de gratuité dans la violence plutôt malsaine, et le film en lui même je ne le trouve pas super bien réalisé.
Je trouve qu'il manque un petit quelque chose à cette production, au final je m'attendais vraiment à mieux, voir même d'une autre violence plus gore que malsaine.

HOSTEL, au début, franchement, je me suis demandé si c'était pas un film de cul, genre "American pie"... Il est bien gore, c'est vrai. La suite est pas terrible, même si elle reprend le même personnage principal.

C'est un peu ce qui m'a gêné dans Hostel aussi, ce coté gratuit. On est plus devant une démonstration d'effets gores que devant un réel film avec un grand intérêt.
Néanmoins, il est bien rythmé, et j'ai pas mal rigolé, ce qui justifie ma note.

Après, Eli Roth est réputé pour être un gros branleur sur ces films, et je pense qu'il s'amuse plus qu'autre chose. N'empêche il choisit bien ses actrices, la brune est vraiment belle je trouve!

Je n'ai pas vu Hostel 2 mais je crois qu'il traine quelque part, et j'en profiterai pour en faire une critique.

la suite d'Hostel est pas mal du tout, elle reprend là ou fini le premier et il y a une meilleure réflexion et profondeur apporté aux personnages des bourreaux

Résumé:

Lorsqu'une station d'exploitation spatiale découvre une énorme empreinte d'alien sur une planète distante, la colonie pense avoir trouvé la preuve de l'existence de Dieu. Mais bientôt, plusieurs membres de la colonie sont victimes de symptômes de dépression extrême - le seul remède, c'est de se rapprocher de la Marque.
Une ferveur religieuse s'empare alors de la population, et aboutit à un suicide collectif. La sécurité de la planète décide alors de supprimer la Marque, et demande au vaisseau USG Ishimura de l'emmener pour l'étudier.
Lorsque le chef de la sécurité Alissa Vincent arrive, elle se retrouve plongée dans une terrifiante situation de survie. La colonie a été ravagée par une menace inconnue; le fait d'ôter la Marque a ouvert la boîte de Pandore de l'horreur et libéré une invasion alien qui n'a qu'un seul but : dévorer la proie locale, les humains.

Avis:

S'il est un filon qui fonctionne à merveille en ce moment, c'est bien les adaptations de jeux vidéo à succès sous forme de produits dérivés divers et variés. Figurines, bande originale, bande dessinée ou comics, films et même maintenant, dessin animé. Parfois, malgré l'excellence du jeu en question, les produits dérivés ne sont pas à la hauteur, et c'est globalement ce qui se passe avec ce Dead Space Downfall, qui oscille non pas dans le genre voulu mais sur le public ciblé.

C'est bien la première fois pour moi que je regarde et critique un dessin animé d'horreur qui cible un public averti et donc plus ou moins majeur. Mais le design des personnages, l'animation et même parfois les dialogues du dessin animé ne sont pas à la hauteur des attentes et en cela, on dirait que le public visé est aussi un public jeune et un peu idiot sur les bords. Du coup, on ne sait pas vraiment ce que l'on doit en penser. Est-ce un film d'horreur pur et dur pour les fans? Est-ce un essai horrifique en animation pour élargir un public plus jeune? Bref, des questions qui resteront sans réponses.

L'animation et les dessins ne sont pas des plus réussis. En effet, par moment, on a l'impression de voir des tétraplégiques en combinaison de ski tentant d'échapper à des monstres sanguinaires. Les mouvements sont saccadés, les cascades pas bonnes du tout et parfois irréalistes, sans compter sur les expressions faciales qui sont justes risibles et très très pauvres. Un froncement de sourcil, une bouche ouverte, un regard en biais, que d'émotions!

Pour ce qui est du scénario, le dessin animé tente de nous expliquer le début du jeu, comment des aliens franchement dégueux butent tout le monde et comment ils ont réussis à s'infiltrer. Rien de mirobolant, on tente en vain de faire passer de la folie, du contrôle mental et des croyances religieuses dans un imbroglio à peine maitrisé, ce qui rend la compréhension pas forcément difficile, mais assez invraisemblable. Et puis, le jeu avait-il besoin d'une préquelle? Je pense très clairement que nous pouvions nous contenter du jeu à lui tout seul.

Autre point négatif, l'absence morbide de peur ou de frousse. En effet, le jeu était basé sur une ambiance claustrophobique, avec des bruits curieux, des ennemis surgissant de nulle part et des décors glauques à souhait. Dans ce dessin animé, on a du gore, c'est vrai, membres arrachés, tête tranchée, on a même droit à une nana ouverte dans le sens de la hauteur. Mais pour ce qui est de l'ambiance, on repassera. Pas de sursauts, pas de musique stressante, pas de moments angoissants. Du coup, et malgré un bestiaire franchement bien foutu et fidèle, on reste sur notre faim et on est déçu.

Au final, je dirai que Dead space downfall est un échec par rapport au jeu, auquel il n'apporte rien et avec des personnages pas charismatiques. Et cela malgré une action ininterrompue. N'hésitez pas, le jeu est beaucoup mieux!

Note: 08/20

c'est étrange d'avoir voulu adapter un jeu aussi réaliste en un DA aux dessins presque comiques

ah ben j'avais prévu de le voir un de ces quatre, du coup j'éviterai de perdre mon temps puisque je m'attendais à une vraie anime d'horreur très gore

prochain RDV avec DEAD SPACE ce sera avec le deuxième opus en jeu vidéo dès que le prix baisse un peu

Bah, il est gore mais pas du tout angoissant et les dessins sont assez laids je dois dire!

ouai j'ai vu la gueule des dessins dans le lien, pas folichon !

je m'attendais pas à un tel écart avec le jeu vidéo

Résumé:

18 ans après le meurtre de ses parents, Sarah reste hantée par une inscription "11:11", écrite au sang près du corps de sa mère. Alors qu'elle semble se rapprocher de la vérité, des évènements étranges se produisent dans son entourage...

Avis:

Avec un titre pareil, on est en droit de s'attendre à un film relativement mauvais et on tombe réellement juste. 11h11 est un nanar infâme qui retranche le film de fantôme et de possession au rang de doux métrage inoffensif à ranger aux cotés des chairs de poule et autres productions de R.L Stine. Mais on a un avantage certain, le film apporte un réelle sens sur l'heure du mal. On savait que Obélix avait faim à 12h12, mais maintenant on sait que le mal bouseux se réveille à 11h11, quel branleur ce Mal, il doit être au chômage! Enfin, pas besoin de chercher midi à quatorze heures, ce film est mauvais et je vais tenter d'argumenter un petit peu mon ressentiment.

Commençons par le scénario, qui avec un titre comme celui-ci, se doit d'être mauvais. On ne peut pas consciemment donner un titre aussi ridicule et faire un bon film, cela révèle de l'exploit sinon. Donc on a une jeune fille dont les parents meurent et qui se fait aider par un esprit (ça on le comprend dès le début). Mais cette esprit c'est le Mal et en fait, il essaye de rendre service à la jeune fille pour ouvrir des portes pour réaliser l'apocalypse. Enfin, je crois, car l'explication est d'un lourdingue incroyable. On nous assène cela lors d'une scène de parlote interminable où les protagonistes lisent un livre ressemblant à un mauvais Dan Brown. Du coup, on ne comprend rien, et en plus ça nous saoule plus qu'autre chose. Surtout que le film se passe 20 ans après l'introduction mais il faut le deviner. Alors quand on voit la gueule de l'actrice, qui ne ressemble pas du tout à la petite, on se pose déjà des questions.

Parlons en des acteurs! Mon dieu mais qu'ils sont nuls. L'héroïne ressemble à un cocker battu et joue plus la dépressive que la tourmentée. En plus, c'est méchant ce que je vais dire, mais elle ne ressemble à rien, elle n'est ni moche, ni belle, du coup, on ne s'attache pas du tout à elle et encore moins à son jeu d'acteur. Mais cela est sans parler des autres protagonistes qui sont totalement ridicules, voir à peine ébauché, ce qui donne en plus un sentiment de bâclage exaspérant.

Les effets de peur sont inexistants. C'est bien simple, il n'y a rien qui puisse nous surprendre, tout est prévisible, tout est mal filmé, tout est mal joué, et en plus, il n'y a pas une seule scène dérangeante ou un peu sale. De ce côté là, c'est le néant. Et lorsque les différents bonshommes meurent, on a un petit effet à la Ghost Whisperer où ils se matérialisent en fantôme et se voit mort et, alors ils se mettent à gueuler et à nous péter les oreilles. Tout bien sûr est supervisé par une grande méchante du nom de Raden qui est le Mal en version rousse. En fait, elle est juste ridicule. Aucun charisme, aucun jeu d'acteur et surtout aucune tension. De plus, on apprend dans ce film que les fantômes se laissent bousculer et s'écroulent comme des merdes sur un lit, et que en plus, quand on se tire une balle dans la tête en partant de la mâchoire, on a un trou en haut du crâne, mais pas sous le menton. Logique.

Vous l'aurez compris, 11h11 est un film à éviter à tout prix, je crois qu'il serait moins pénible de regarder le diable jouer au loto. Bref, je déconseille vivement!!

Note: 05/20

Résumé:

Le calme estival d'une station balnéaire est brusquement interrompu après qu'un nageur local ait été dévoré par un requin. La police et les autres autorités considèrent ce drame comme un incident isolé, car les requins tuent rarement les humains, encore moins le long de la côte. Mais le requin attaque de nouveau, plongeant la petite ville dans un climat d'horreur pendant 12 jours.

Avis:

Voila un film qui est assez intéressant et cela à cause de quelques points pas dénués d'intérêt. En effet, 12 jours de terreur mélange habilement film historique et film animalier avec un petit requin blanc qui boulotte quelques américains durant l'année 1916. Évidemment, la comparaison avec un certain "Jaws" (les dents de la mer pour les frenchies) est une évidence, mais malgré tout cela, le film se démarque assez bien et propose quelque chose de sympathique à défaut d'être novateur.

L'histoire est basée sur des faits réels qui se sont passés dans le New Jersey en 1916. Un requin fait son apparition dans la baie et se met à dévorer un homme. Le surveillant de baignade qui est notre héros veut fermer la plage, mais le maire décide de la laisser ouverte pour éviter une perte d'argent et les gens ont besoin de se détendre pendant ce temps de guerre. Mais c'est alors qu'une autre personne se fait boulotter et on décide de mettre en place des grilles pour arrêter le requin. Mais celui-ci est malin et remonte la rivière qui se jette dans la mer et commence à s'approcher de la ville. On pourrait s'attendre à du spectaculaire, mais il n'en est rien, car le réalisateur a préféré montrer le contexte historique et le coté tragique de la situation avec un des héros qui se fait choper et même un enfant qui y passe. Le tout est assez sobre est c'est assez agréable.

Ce qui m'a le plus plu, c'est ce coté année 1916 qui est bien retranscrit et qui est franchement fidèle. Cela donne plus de crédit à l'animosité qu'on les gens face à ce prédateur car il était encore mal connu. On voit aussi les enfants travailler, les pêcheurs qui galèrent pour gagner leur vie, les vieilles bâtisses. Bref, pas d'anachronisme et c'est déjà pas mal pour un film à petit budget.

Les acteurs sont assez moyens, voir caricaturaux, mais on se laisse embarquer par les tenues d'époque et le vocabulaire utilisé. Le héros a vraiment un gueule de héros beau gosse, le capitaine du bateau fait un peu pirate (bon en même temps, vu que c'est celui qui joue Gimli, il aurait pu faire nain, on a évité cela!), et le chasseur/dompteur fait un peu guignol sur les bords. Mais malgré cela, on suit cette tragédie sans ennuis.

Certaines scènes font sourire et c'est bien dommage car cela dédramatise le film et les faits alors que ce n'est pas l'effet voulu. Du coup, on a un moment de tension suivi d'une scène comique plus ou moins drôle ou lourde. Par contre certaines scènes sont assez angoissantes et bien sympathiques comme lorsque les mômes se baignent dans la rivière à cause de la canicule et que le requin rôde autour d'eux.

Les effets spéciaux ne sont pas ridicules, mais ils sont minimes. Par contre, chose appréciable, le requin ne fait pas la taille d'un diplodocus et demeure très réaliste. Deux effets gore parcourent le film dont une amputation des jambes par le requin et des morsures toujours aux jambes. Mais après tout, on ne regarde pas un film animalier pour voir du gore mais plus pour la tension qu'il apporte.

12 jours de terreur est donc un petit film assez sympathique, qui transvase l'histoire du requin dans une époque que l'aborde rarement au cinéma. Bien en dessous des dents de la mer (qu'il faut que je revois pour en faire une critique décente) mais un film honnête.

Note: 11/20

l'affiche de "12 jours de terreur" me fait penser à un mauvais téléfilm lol, mais sinon le film peut être sympa dans le genre petite série B du samedi soir

C'est Tom sawyer à la plage ton film !

Résumé:

Depuis le sacrifice d’Eben, qui délivra la ville de Barrow d’une invasion de vampires, Stella, sa femme, dédie sa vie à traquer les vampires en révélant au monde leur existence. En tournée promotionnelle pour son roman, elle attire l’attention de créatures qui préféreraient rester dans l’ombre, et apprend à leur contact qu’il existerait un moyen de ressusciter son mari...

Avis:

J'avais beaucoup aimé 30 jours de nuit avec Josh Hartnett et cela pour plusieurs raisons. Les vampires étaient vus différemment, ils ressemblaient plus à des bêtes sanguinaires et assoiffées de sang, alors que dans la plupart des cas on les voyaient comme des êtres luxueux, paradant avec leur charme et leurs fringues gothiques. Or, dans 30 jours de nuit, on avait des bêtes moches, inquiétantes et dont on ne comprenait pas le dialecte. Fort de son succès en comics et sur pellicule, il était donc logique qu'une suite voit le jour. C'est ainsi qu'est arrivé 30 jours de nuit 2, jours sombres qui anéanti à lui tout seul la franchise de la série. Pourquoi? Pour principalement quatre raisons que ce cher Ben Ketai a jugé bon de rajouter dans ce mythe de vampires.

Là où je me réjouissais de voir des vampires laids, mal habillés et franchement inquiétants, j'ai été déçu. Voila que maintenant ils utilisent notre langue, que certains humains fricotent avec eux et qu'en plus, ils commencent à mettre des tenues de cuir. Du coup, on aboutit sur un cliché éculé depuis la nuit des temps et j'en suis ressorti très dessus. Par contre, ils sont toujours aussi laids, avec leur petites dents pointues et leur crâne rasé. On pourrait presque croire à un rassemblement de skinheads... De même que la grande méchante, Lilith (original hein!) ressemble à une religieuse (le gâteau, pas la bonne sœur) sans saveur et sans aucun attrait. Plus aucun mystère.

Ensuite, le scénario est tout simplement opportuniste. La femme du mec qui meurt dans le un veut prouver à tout le monde que les vampires existent. Elle se fait repérer par un groupe qui chasse les vampires avec l'aide d'un...vampire! Cela ressemble énormément au génial Vampires de Carpenter. Ils décident alors de trouver la fameuse reine des vampires et de la zigouiller mais quasiment à chaque fois, ils s'y prennent mal et perdent un de leur compagnon. On assiste donc à des assauts répétés sur des nids de vampires sombres et dans lesquels on ne voit rien. On ne voit rien parce que le réalisateur à la bonne idée de bouger sa caméra à chaque fois qu'il y a une scène d'action. Du coup, on ne voit rien, on ne suit rien et on ne s'amuse pas du tout.

Les acteurs, qui ne sont pas les mêmes que dans le premier opus sont relativement mauvais. Évidemment, il faut son quota de "minorité" sociale, nous avons donc le black qui va mourir en premier, la jeune fille nerveuse qui mâche du chewing-gum à longueur de journée qui va aussi se faire dézinguer et, bien entendu, il nous faut le beau mec musclé et la jolie blonde. Chez les méchants, un inspecteur de police malade au charisme de Popeck, une reine vampire aussi belle qu'une serpillière et des vampires frisant de peu le recalage pour le casting de Mozart l'opéra rock. Ils jouent pour la plupart mal, on oscille entre le gars qui a le sourire alors qu'ils sont dans la merde, et la blonde qui tire la gueule même quand elle se fait sauter.

Enfin, la fin est risible à souhait, avec un effet souprenant (néologisme pour dire le contraire de surprenant) dont on devine l'issue dès le départ. Les effets gores ponctuant le film peuvent être pas mal, mais sans casser des briques, deux décapitations, mais moins réalistes que dans le premier opus, et quelques balles dans le buffet qui giclent un peu. Pas de quoi se damner.

Au final, je dirai que 30 jours de nuit 2 est un film opportuniste, mal réalisé et franchement pas innovant. Ben Ketai vient de tuer la franchise des vampires de Niles, dommage, car il y avait matière à bien faire.

Note: 07/20

Résumé:

Libérée de prison après le meurtre (en légitime défense) de son mari, Marnie Watson est contrainte de rester chez elle, dans le cadre de sa conditionnelle. C'était sans compter le fantôme vengeur de son époux, toujours présent dans les murs...

Avis:

Il est récurent chez Asylum production de proposer des films qui sont, soit des copies d'œuvres préexistantes, soit de gros navets aux effets spéciaux limités. Mias comme le dit l'adage, c'est l'exception qui confirme la règle. Et avec 100 feet, on a là une exception car le film est relativement intéressant, mais en plus, il fait monter la pression et montre des acteurs en pleine forme.

Le pitch est assez simple tout en étant novateur. Marnie (Famke Janssen) a abattu son mari, flic de son état, qui la battait tous les soirs. Elle rentre chez elle en liberté conditionnelle avec un bracelet électronique qui l'empêche de sortir de chez elle. Oui mais voila, son mari, il est pas content d'être mort, mais alors pas content du tout! Il revient alors dans la baraque pour la friter encore un peu histoire de se défouler les nerfs. Scénario basique de fantômes mais avec la touche de liberté conditionnelle qui empêche l'héroïne de s'enfuir et elle doit alors combattre le mal par le mal. De ce fait, on a aussi un petit huis clos pas trop mal foutu malgré des dialogues parfois creux et chiants au possible.

Les acteurs ne sont pas nombreux mais ils sont assez bons. Famke Janssen est toujours aussi bonne...actrice et elle joue relativement les femmes battantes qui assument ce qu'elles ont fait. Le méchant flic qui devient gentil reste assez caricatural mais l'acteur est convaincant et investi bien son rôle. Le petit jeune reste anecdotique et le fantôme est franchement convaincant.

Les effets de peur sont plutôt bien foutus. Malgré quelques fois où on s'attend à voir le spectre, ce dernier nous surprend souvent et à vraiment une sale gueule. D'ailleurs sa première apparition dans la fumée d'une cigarette est assez marquante et assure une bonne entrée en la matière. Certaines scènes sont bien angoissantes comme le coup pour récupérer la bague dans le broyeur, qui réserve une bonne tension. De plus, la maison poussiéreuse et en parquets donne bien des frissons avec le plancher qui grince et les murs qui s'effritent. Le gore est presque inexistant sauf une scène assez difficile où le jeune garçon se fait défoncer par le fantôme. On voit de tout comme du cassage de côtes, de bras, et une fracture ouverte de la mâchoire en gros plan. Il se dégage de cette scène une violence assez inouïe.

La fin reste assez conventionnelle et sans grande surprise, avec un happy end dérisoire et facile. Au final, 100 feet est un film de fantôme bien sympathique où la tension monte crescendo et avec un esprit frappeur bien violent. Je conseille car efficace et bien foutu.

Note: 14/20

Avec AqME, c'est vraiment du cinema en numérique (voir les titres des films)

Grâce à vous (toi et Requiem), je vois un peu ces films par procuration car je n'en connaissais même pas l'existence ! Continuez, c'est toujours plaisant de vous lire.

et oui, c'est pour attirer les matheux

Non, en fait, c'est que je regarde mes films par ordre alphabétique puisque sur horreur.net j'en suis aux films commençant par J pour les critiques...

Résumé:

Un petit groupe de jeunes adolescents en route vers Daytona Beach s'égare pour échouer dans la ville de Pleasant Valley. Ils sont accueillis à bras ouverts par cette petite bourgade sudiste et par des personnages en hauts couleurs. Trop heureux de s'amuser, les voyageurs ne se doutent pas un instant qu'ils vont bientôt servir de repas final pour le Grand Banquet...

Avis:

Je tiens tout d'abord à préciser que on avis ne se pose que sur ce film car je n'ai pas vu 2000 maniacs d'après lequel il s'inspire. Mais, finalement, j'ai bien envie de le voir car 2001 maniacs est plutôt pas mal dans son genre et profite de quelques apparitions pas piquées des vers. De plus, le film peut se targuer de jouer sur une nouveauté, un village entier de tarés qui réserve bien des surprises sur la fin.

Le scénario peut s'avérer très habituel dans le cinéma de genre. De jeunes gens partent faire la fête à Daytona Beach mais en cours de route, ils rencontrent des bombes atomiques et commence un petit jeu de drague. Sur la route, ils trouvent une déviation pour aller plus rapidement à leur baraque au bord de l'eau. Ils traversent alors une ville d'un autre temps et on ressent de suite le piège dans lequel ils se trouvent. Et effectivement cela ne tardera pas à très vite se dégrader pour nos jeunes amis. Scénario classique qui réserve par la suite une surprise par forcément nécessaire mais qui rajoute un petit truc sympathique.

Un des points forts du film, c'est les stars qui parsèment le film. En première place, Robert Englund, notre Freddy, qui incarne le maire de ce village de tarés et qui cabotine tout au long du film pour notre plus grand plaisir. Les vannes sortent et sont parfois bien drôles. Mais il est aussi aidé par une pléiade d'acteurs à gueule qui rajoute une bonne dose d'humour noir au métrage. Nous avons aussi droit à Eli Roth, le papa de Hostel qui fait une apparition furtive en jetant un tatou mort sur les voitures qu'il croise et à Peter Stormare qui joue un prof de fac désabusé.
Les jeunes ne sont là que pour faire figuration et finalement, on s'attache très peu à eux. Par contre, les filles jouant dedans sont toutes assez canons et ceux qui aiment voir des nibards ne seront pas déçus.

L'autre point fort du film, ce sont les effets gores. Il y en a énormément et ils parsèment le film de façon assez récurrentes sans devenir "too much". Néanmoins, ils sont assez marquants et donnent souvent lieu à des répliques assez cultes. Arrachage de membres par des chevaux à l'ancienne, embrochement du cul à la bouche d'un homosexuel, il y a même une mort à l'acide. Sans oublier bien entendu les décapitations qui sont légions. Les effets sont bien foutus et ajoutent une touche glauque à l'environnement du XIXème siècle.

Au final, 2001 maniacs est un bon petit film d'horreur, bien glauque, bien sanglant et souvent drôle qui fait passer un agréable après-midi. Avec en plus, le plaisir de revoir Englund dans un rôle qui lui va à ravir. Seule la fin est déstabilisante, et a, pour ma part, enlevé un peu de piment au tout. Néanmoins, cela reste très sympa à voir.

Note: 15/20

Tiens c'est marrant, j'ai failli me l'acheter cet après-midi (je l'ai trouvé pour une somme dérisoire) mais finalement je me suis abstenu. J'ai vu 2000 Maniacs il y a plusieurs années, et je veux garder en souvenir l'ambiance de petite bourgade et de banjo qui font vraiment joie de vivre (et de tuer) et moins "pure evil", décalage intéressant je trouve.

Une bande-annonce de l'ancien (qui est l'un des tous premiers films gore du cinema !) pour faire la comparaison :

Mais de longue tu as du banjo dans 2001 maniacs!

Ah ! Alors je le regarderai