à propos des critiques de la série "Les messagers du temps"

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A propos de la critique de John Doe sur l'homme au cheval de Brume:
Oui c'est vrai que le coup du talent de Dessinateur au dernier paragraphe, c'est vraiment bête et méchant, en plus l'auteur nous nargue si on a pas ce talent.
Je pense que ça été fait exprès pour nous frustrer. C'est vrai que l'aspect jeu de cette série n'est pas très soigné mais là il y a des limites quand même et dans ce cas c'est une petite méchanceté voulu de l'auteur.
Mis a part ça je trouve ce bouquin pas si mal pourtant.

Je suis d'autant plus déçu que j'avais d'excellents souvenirs de ce tome et de son ambiance.
Mais les perso stéréotypés + le coup de la fin...

Il aurait quand même mieux valu un combat, ou encore nous donner la possibilité d'un Coup d'audace comme dans le Masque de Sang.

Merci à Nicolas B. Wulf pour sa longue critique détaillée du Cheval de Brume.  
J'en profite pour rappeler à nos nouveaux membres que pour des raisons de lisibilité, on essaye vraiment de présenter la fin de la critique comme-ci, bien dégagée du texte et en tout dernier :

Note : X/20

Je viens de rajouter une note globale bien détachée.
Faut que je m'y habitue à la présentation (en même temps elle est pas bien compliquée).

Je viens de lire la critique d'Ayms sur Le Carillon de la Mort. Je retiens ce passage :

Citation :

J'ai adoré : [...]
le fait de pouvoir incarner une femme et que ça impacte les relations avec les personnages

J'ai bavardé avec des auteurs de la possibilité de faire pareil dans les albums "Vivez l'Aventure", puisqu'on démarre avec deux personnages, souvent un frère et une soeur. Mais on m'a objecté que ce qui allait sans souci dans les années 80 ne passerait plus ; les interactions liées au personnage féminin risqueraient d'être taxées de relever du cliché, du sexisme (le gars dans l'action, la fille dans la séduction, ou autres clichés). Sauf à ce que les interactions ne soient pas vraiment liées au genre du personnage choisi, qu'à un talent particulier qui le caractérise, ou objet qu'il possède.

C'était plus simple d'écrire dans les années 80.

Hum, pas tout à fait d'accord là.

Le plus important je pense, ce sont d'abord l'époque et le lieu où se déroule l'aventure. Il est certain que dans des époques lointaines et si l'on reste dans un cadre historique, un personnage féminin inspirera des réflexions et comportements bien spécifiques et réducteurs de la part des autres PNJ parce que c'était comme ça à l'époque. Après, rien n'empêche pour l'héroïne de se rebeller contre ça et d'incarner une femme forte, libre et indépendante (il y en a eu heureusement) et ça peut même amener de bonnes trouvailles scénaristiques, voire des pointes d'humour avec l'héroïne qui en remet un ou deux à sa place.
Je suis d'accord que dans un cadre ou une époque qui se voudrait fidèle à la réalité historique, les réactions des PNJ par rapport à une héroïne seraient souvent stéréotypées ou "clichés" parce qu'à l'époque, c'était comme ça et que la place de la femme dans la société, par rapport à l'homme, était comme ça. Ce qui ne veut pas dire que l'auteur ou le lecteur partage cet avis, il s'agirait de rester fidèle à la mentalité de l'époque, aussi contestable soit-elle. Entre parenthèse, cela s'appliquerait aussi à un héros noir ou à un personnage homosexuel par exemple.

Après, si on est dans un univers imaginaire, tout change. C'est l'auteur qui décide et il peut décider que dans son monde, Fantasy, SF, Anticipation, SteamPunk ou autre, la femme est l'égale de l'homme et y incarner un personnage féminin n'amènera alors aucune réaction "cliché" de la part des autres PNJ. On peut même reprendre une période historique et la modifier, comme avec le SteamFunk, qui reprend la période de la Guerre de Sécession, mais sous l'angle des personnages noirs pour prendre cet exemple. Ou une AVH dans le genre Afrofuturisme, avec une Afrique qui aurait évolué librement en-dehors de la colonisation blanche.

Je dirais donc que si l'AVH est et se veut historique, alors oui, le fait d'incarner une femme suscitera de la part des PNJ des réactions "clichés" ou "obligées", parce que c'était comme ça à l'époque (et ça l'est encore malheureusement).
Mais si on est dans un univers imaginaire, on peut tout à fait y échapper. Et pourquoi pas inverser les rôles, comme je l'ai fait dans le dernier tome de ma trilogie où on incarne une Amazone, personnage imprégné d'une culture proclamant la supériorité de la femme et se comportant en conséquence dans ses rapports avec les autres PNJ.

Tout ceci est fort juste, VS, dans une fiction ado/adulte avec un minimum de place pour développer. Hélas là on parle d'albums d'une poignée de pages pour public de 7-9 ans. Disons qu'en ce cas la subtilité a des risques non-nuls de se perdre en route... Ceci dit on verra bien, si jamais on m'en commande un autre, je re-réfléchirai à la manière d'attaquer le problème.

Ha désolé, j'avais zappé le lectorat concerné, là évidemment...
Quoiqu'à cet âge, sont-ils déjà imprégnés de ces fameux "clichés" homme-femme ? Possible, pas certain.

@ Dagonides :

Merci pour cette critique très sympa d'Objectif apocalypse : j'y ai appris plein de choses sympas sur cette série que j'aime beaucoup et cet opus qui est mon préféré.
Soit dit en passant, autant j'ai adoré la série Les chroniques de San Francisco avec la regrettée Olympia Dukakis dans le rôle d'Anna Madrigal, autant les livres, lus après, m'ont franchement déçu, j'ai trouvé le style plat, fade, trop sobre, réduit au strict minimum. Immersion zéro, vraiment dommage pour une histoire si haute en couleurs et avec des personnages si originaux.

Ah, les Chroniques de San Francisco, je n'ai jamais vu l'adaptation TV ! J'avais lu le tome 1 dans ma vingtaine, il doit encore être quelque part dans ma bibliothèque. Je n'ai jamais ressenti le besoin de passer à la suite ; c'était sympa, une version moderne et déjantée des Rougon-Macquart ou de Pot-Bouille de Zola, mais quand on a lu le tome 1 on a tout lu je pense.

Content que ce retour de lecture ait pu t'apprendre des choses sur la série !

La thune intervient très souvent et est un facteur bloquant si on tombe à court, sans possibilité d'en gagner par ses talents contrairement au tome 3. Ça va avec le propos de l'auteur, que l'argent est omniprésent aux USA.