Groupes anglais & américains des années '60 et '70

VIK a écrit:

Les Tribute en copie conforme, les clones et autres (Elvis, Queen, Doors, Beatles...), les spectacles grande messe, ça ne me branche pas du tout.

Ah, mais ça, c'est parce que tu n'as pas vu Abba Bootleg aux Fêtes de la mer du Havre !

Ayant moins de temps pour m'écouter les discographies complètes d'artistes, ayant fait exception pour Satriani ce mois-ci, je me rabats assez souvent sur des compiles, présentement celle-ci : une double galette couvrant la carrière des The Eagles histoire de fredonner d'eux des titres nouveaux qu'Hôtel California ^^ ; un bon panorama de leur musique pour ceux d'entre vous qui connaissent le groupe
: http://musique.fnac.com/a2225389/The-Eagles-The-complete-greatest-hits-CD-album

Je conseille d'écouter chaque album, dans l'ordre, plutôt que des compilations.
Surtout pour le concept album country Desperado, un peu à part.
Il y a de bonnes choses dans leur discographie mais étrangement, c'est à travers leurs albums et non la compilation que j'avais, que je les ai découvertes.

Ouki, je vais démarrer par la compile puis voir si je ressens mêmes choses que toi cher VIK ;, merci pour cet intéressant avis =).

Je n'ai pu résister de prendre le disque de reprises blues Blue & Lonesome des Rolling Stones, une valeur sûre, un retour aux sources je pense.

En 1979 sortait l'album The Wall du groupe de rock progressif Pink Floyd, un double-album concept qui deviendra un film en 1982, et qui raconte la déchéance d'une rock-star qui s'emmure dans sa folie. Une des briques dans le mur est le fait qu'il ait perdu son père durant la Seconde Guerre mondiale alors qu'il n'était que bébé. Bon.

Et dans cet album, un courte chanson, Vera, dont les paroles signifient : « Quelqu'un ici se rappelle-t-il de Vera Lynn, se rappelle-t-il de la manière dont elle disait qu'on se reverrait un jour ensoleillé ? Vera, qu'est-il advenu de toi ? »

Et bien Vera Lynn a fêté ses 100 ans.

Fred Barbash, « ‘We’ll meet again,’ Vera Lynn promised wartime Britain. At 100, she’s still keeping her word. », Washington Post, 20 mars 2017

Vera Lynn est une chanteuse anglaise dont les chansons ont accompagné les tommies durant la guerre. Une de ses chansons, We'll meet again disait justement :

Citation :

We’ll meet again
Don’t know where
Don’t know when
But I know we’ll meet again some sunny day

« Nous nous reverrons
J'sais pas où
J'sais pas quand
Mais nous nous reverrons un jour ensoleillé »

(Et il a fallu que j'attende mes 45 ans pour enfin comprendre la chanson des Floyd   .)

Et pour ceux qui ne connaîtraient pas :

Une chanson et des paroles auxquelles Kubrick avait malicieusement donné un tout autre sens, puisqu'elle illustre une superbe collection de champignons atomiques en générique de fin du Docteur Folamour...

J'ai justement réécouté The Wall il y a 15 jours et je suis toujours aussi déçu. Le morceau phare diffusé depuis des lustres sur les ondes me gêne toujours autant avec ses chants d'enfants, je n'aime pas. Mais je reste toujours baba devant le feeling du chorus de Gilmour, une tuerie, comme le solo de Sultan of Swing, chaque note "sonne" juste. Quant au reste des morceaux de The Wall, ça me passe complètement au-dessus de la tête, je n'accroche pas du tout, j'ai l'impression d'une BO remplissage.

Tabasko le Noir a écrit:

Une chanson et des paroles auxquelles Kubrick avait malicieusement donné un tout autre sens, puisqu'elle illustre une superbe collection de champignons atomiques en générique de fin du Docteur Folamour...

J'avais pas percuté. Merci de l'info.

VIK a écrit:

J'ai justement réécouté The Wall il y a 15 jours et je suis toujours aussi déçu. […] ça me passe complètement au-dessus de la tête, je n'accroche pas du tout, j'ai l'impression d'une BO remplissage.

Le rock progressif c'est souvent assez clivant. Je trouve qu'il se dégage une ambiance qui suit les humeurs du personnage principal, ses moments de larvitude, ses accès de colère, sa lente descente vers la folie. Quand on a les images du film en tête, que ce soient celles tournées par Alan Parker (un publiciste, pas un génie mais il sait être efficace) ou les séquences de dessin animé de Gerald Scarfe, tout prend du sens.

Musicalement, je suis littéralement à genou devant Comfortably Numb. La trilogie des Another brick in the Wall a rebattue mes oreilles, mais on n'entend jamais que le II ; le I a une ambiance pesante, le III est explosif. L'album commence par des morceaux très rock (In the Flesh?, The Tin Ice) et se termine par un lyrique, le procès (The Trial).

Je ne m'en lasse pas.

Effectivement il m'a manqué de voir le film

Lowbac a écrit:

Je n'ai pu résister de prendre le disque de reprises blues Blue & Lonesome des Rolling Stones, une valeur sûre, un retour aux sources je pense.

La performance vocale de Mick Jagger est assez bluffante sur ce disque.
Sinon le dernier et récent CD solo de Keith Richards est le meilleur de sa carrière solo, il est sympa.

VIK a écrit:

J'ai justement réécouté The Wall il y a 15 jours et je suis toujours aussi déçu. Le morceau phare diffusé depuis des lustres sur les ondes me gêne toujours autant avec ses chants d'enfants, je n'aime pas. Mais je reste toujours baba devant le feeling du chorus de Gilmour, une tuerie, comme le solo de Sultan of Swing, chaque note "sonne" juste. Quant au reste des morceaux de The Wall, ça me passe complètement au-dessus de la tête, je n'accroche pas du tout, j'ai l'impression d'une BO remplissage.

As-tu essayé l'écoute du double disque The Wall Live pour comparer d'avec l'album ; ?

Non.

Lowbac a écrit:

As-tu essayé l'écoute du double disque The Wall Live pour comparer d'avec l'album ; ?

Tu parles du concert de Roger Waters à Berlin de 1990 pour la chute du Mur ?

Il est sympa, après faut aimer le côté « Restos du cœur » : Scorpions, Cyndi Lauper, Sinéad O'Connor, Van Morrison, Marianne Faithfull, Bryan Adams, Mimi Mathy (nan j'déconne)… Ça apporte une certaine fraîcheur qui n'est pas désagréable, mais le fond reste bien le même.

Non je parle du double disque avec groupe ; réfé ici : http://musique.fnac.com/a2270666/Pink-Floyd-Is-there-anybody-out-there-the-wall-live-1980-81-inclus-livr-CD-album?omnsearchpos=5

Faudrait que je réécoute les deux à fond, studio & live pour en apprécier les nuances ou pas ;

Coup de bol je crois, j'ai mis la main sur ce disque à prix réduit au disquaire d'occasion : http://www.priceminister.com/offer/buy/1183842/Hendrix-Jimi-Crash-Landing-CD-Album.html
>> c'est la réédition sortie en 1993 que j'ai acquise.

Bien que résidant en France depuis la fin des 80's, Eliott Murphy est un quasi inconnu sous nos latitudes.

Synthèse du meilleur du rock "middle of the road" des années 70, des Stones à Bowie en passant par Lou Reed et Springsteen dont il est un intime et partage le goût des concerts marathons (plus de 4 h !), il ne fût pas non plus prophète en son pays. Sans doute que ces influences trop visibles peuvent passer pour une forme de plagiat et un manque d'originalité malgré l'indéniable qualité de ses compositions. Comme la bande-son des 70's avec que des morceaux inédits...
C'est peut-être son problème, sa limite. Du déjà entendu - hétéroclite - qui donne paradoxalement parfois l'impression de ne pas avoir une saveur particulière, un son qui lui appartient en propre. Un univers comme on dit dans la Star Ac' 😀 Même si ça reste "top notch" à coté de certains groupes actuels qui recyclent sans vergogne ! Et le nombre de vues sur YT fait de la peine...

Son troisième album, Night Lights, paru en '76 reste néanmoins sans conteste un jalon oublié du classic-rock à (re)découvrir.